Dans quelle ville se trouve-t-elle et qui en est l'architecte ?
Indiablognote...
"Le voyage est une espèce de porte par où on sort de la réalité comme pour
pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve."
G de Maupassant
Nous avons déjà évoqué dans ce blog la surprenante personnalité du
premier ministre de l'Uttar Pradesh, Mayawati. Cette femme est une intouchable devenue premier ministre et très populaire dans cet Etat.
Dans "le Monde", notre ami Frédérc Bobin, correspondant du Mondeen Inde, publie un excellent article sur elle, et plus précisément sur cette photo qui choque l'Inde, photo qui montre Mayawati
recevant une couronne, non pas de fleurs tressées comme c'est ici la coutume, mais de billets de 1000 roupies !
Vous pouvez lire cet article en cliquant sur le lien suivant :
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/03/20/en-inde-un-collier-de-billets-de-banque-pour-la-reine-des-intouchables_1321895_3216.html#ens_id=1264202
Mais ceux qui vivent en Inde savent que Mayawati est l'une des
personnalités politiques les plus corrompues.
En septembre 2009, cette femme de 54 ans avait mis en place un
extravagant mémorial dédié aux opprimés et composé de statues représentant différents dirigeants "intouchables" - dont elle - entourés d'énormes éléphants.
L'ensemble du projet de près de 50 hectares est estimé à 26 milliards de roupies (environ 378 millions d'euros). Une somme indécente qui a poussé la Cour suprême indienne à ouvrir une enquête, cette dernière jugeant qu'elle dépensait sans compter l'argent public pour sa prétendue entreprise de réhabilitation des opprimés.
La plus haute juridiction de ce pays a aussi ordonné l'arrêt des travaux
et les statues représentant Mayawati Kumari ont été couvertes par des bâches...
Bref, une intouchable qui touche...
Mais comme nous le disions au début de cet article, ce génocide est occulté. Il faut bien sûr remettre les choses dans le contexte de l’histoire de la partition et comprendre que les dirigeants indiens de 1947 ne voulaient en aucun cas évoquer ce passé noir. Et au-delà il construisait le « sécularisme » indien qui impliquait une cohabitation pacifique et harmonieuse des religions en Inde.
Sri Aurobindo écrivait en 1909 : "Toute action qui pourrait soulever une
objection chez un certain nombre de musulmans est maintenant passible d'interdiction... sous prétexte qu'elle risque de perturber l'ordre public, et on commence à se demander si l'on n'en viendra
pas un jour à interdire le culte dans les temples hindous en invoquant ce motif si valable.
"La cruelle histoire de l'invasion musulmane de l'Inde, qui fut suivie d'un énorme génocide et de la prise en esclavage de millions d'Hindous n'est pas très connue dans le monde, particulièrement
en Occident, où l'histoire de l'Inde n'est pas jugée très importante. Certains préféreraient qu'elle n'existât pas du tout ou que l'échelle des atrocités fût insignifiante, ou même que les
intentions des musulmans ne fussent pas de convertir, mais uniquement de conquête militaire. D'autres arguent que cet épisode appartenant au passé, nous devrions l'oublier afin de préserver
l'harmonie laïcisante de l'Inde."
À Aligarh, importante université
réservée en majorité aux musulmans avec l'assentiment des Anglais, furent conçus plusieurs mouvements islamiques militants et à partir des années 1930 l'idée d'un état séparé pour les musulmans
qui deviendra le Pakistan.
Mais aussi sous l'influence plusieurs dont Mohamed Habib, à partir de 1920, les historiens musulmans, entreprirent de travestir l'Histoire de l'Inde en imposant un certain nombre de
clichés
1) Les chroniques et biographies vantant les massacres d'Hindous, la mise en esclavage des femmes et des enfants, et la destruction de leurs temples, "étaient le plus souvent des exagérations
de poètes de cour".
2) Les atrocités indiscutables devaient être imputées aux seuls Turcs, "sauvages venus des steppes".
3) La cause de la destruction des
temples hindous résultait de ce qu'ils "regorgeaient d'or et d'argent et que tout naturellement les armées musulmanes les ont pillés".
4) Les conversions d'Hindous à l'islam s'expliquent par le fait que "la population, d'elle-même, décida de choisir la charia contre la smriti hindoue car ils étaient tous opprimés par les
brahmanes…"
L'ancien dirigeant du communisme
international Manabendra Nath Roy affirme : "L'islam a rempli en Inde une mission d'égalitarisme et qu'en cela il fut bien accueilli par les castes défavorisées. C'était une question de
lutte des classes tout à fait justifiée entre des forces progressives (les musulmans) et les forces féodales (les Hindous de haute caste)."
Nehru, à propos de Mahmud Ghazni (997-1030), déclare : "L'architecture fascinait Mahmud Ghazni et il était très impressionné par la ville de Mathura, où il y avait des milliers
d'édifices à la gloire de dieu. Mahmud n'était pas un homme religieux ; il était musulman, mais c'était secondaire, car avant tout c'était un soldat et un brillant
guerrier."
Or, en fait d'architecture Ghazni a surtout rasé des milliers de temples, en particulier ceux de la ville de Mathura, considérée par les Hindous comme le lieu de naissance de
Krishna.
Au sein de la prestigieuse Jawaharlal Nehru University de New Delhi on a ainsi construit le mythe des méchants brahmanes et des bons intouchables, et surtout des excellents et délicieux Moghols.
De l'oppression nationale on a prétendu faire un conflit de classes. Les musulmans auraient ainsi "libéré les castes défavorisées en leur donnant accès à
l'islam".
L'historien belge Koenraad Elst, à propos de la négation des atrocités musulmanes en Inde met en lumière le rôle des marxistes indiens dans ce négationnisme.
Une journaliste indienne connue, Tawleen Singh, attribue ce « révisionnisme » au dogme du sécularisme : « Le prix que l’Inde a payé
pour avoir fait du « sécularisme » une arme idéologique est, à mes yeux de séculariste, incalculable. Entre les mains de partis prétendument laïcs, tels que le Congrès, les partis marxistes et
ceux, plus récents, conduits par des dirigeants hindous de basses castes, cela se ramène à considérer que tout aspect de la culture indienne qui ne rend pas justice à l’influence de l’Islam doit
être non seulement ignoré mais condamné comme étant « communaliste ». C’est ainsi que l’Inde est devenue la seule civilisation ancienne qui a honte de son ancienne culture et se trouve
embarrassée de devoir dire qu’il y avait une civilisation avant la domination musulmane ».
Sources :
Le Révisionnisme et le négationnisme en Inde, François Gauthier
L’Inde, une autre victime de l’Islam,Serge Trifkovic
Par un de ces mystères de la bureaucratie indienne, les données linguistiques du recensement fait en 2001, ne sont publiées que maintenant !
Néanmoins ces données linguistiques sont intéressantes car elles montrent la progression de l’anglais.
La première langue parlée est l’hindi avec 551 millions de locuteurs ; c’est la langue maternelle de 422 millions d’indiens, la seconde langue de 98 millions d’indiens et 31 millions d’indiens la pratiquent comme troisième langue.
La deuxième langue la plus parlée est l’anglais avec 125 millions de locuteurs ; mais l’anglais n’est la langue maternelle que de 230.000 indiens. C’est la seconde langue de 86 millions d’indiens et la troisième langue pour 39 millions d’indiens.
La troisième langue est le bengali avec 91 millions, suivie par le telugu avec 85 millions, le marathi (84 millions) et le tamoul (66 millions).
L’Inde est ainsi le 2ème pays anglophone derrière les USA et avant le Nigéria.
Nous avions publié un article sur les langues de l’Inde en mars 2009 (http://www.indiablognote.com/article-28617476.html ) mais nous avons maintenant des données plus précises.
Une estimation universitaire évalue
que du XIe au XVIe siècles, de l'an 1000 à l'an 1525, 80 millions d'Hindous auraient été tués par la répression musulmane sans parler des famines et autres calamités naturelles
engendrées par la guerre.
En l'an 1000 la conquête islamique de l'Afghanistan fut suivie par la destruction de toute la population hindoue de cette région. Le nom "Hindu Kush" signifie aujourd'hui encore le massacre des
hindous.
Les sultans turcs Bahmani, qui régnèrent sur le Deccan de 1347 à 1425, avaient fixé un quota annuel de 100 000
hindous.
En l'an 1399, le turco-mongol Tamerlan aurait fait mettre à mort de sang-froid en une seule journée 100 000 Hindous prisonniers lors de la prise de Delhi. Les têtes
des victimes s'entassaient en énormes pyramides. Après quoi, un certain nombre d'Hindous embrassèrent l'islam pour échapper à la mort.
Le fait qu'une disposition à la culture et une sensibilité développée puissent aller de pair avec la bigoterie et la cruauté trouva son illustration avec Firuz Shah,
qui gouverna le Nord de l'Inde à partir de 1351. Ce chef musulman tyrannique, bien qu'éduqué, surprit un jour une célébration hindoue dans un village, et ordonna que toutes les personnes
présentes soient exécutées. Il raconta fièrement qu'après avoir perpétré le massacre, il détruisit les temples et fit ériger des mosquées à leur place.
L'empereur Moghol Akbar a laissé le souvenir d'un monarque tolérant, du moins selon les standards musulmans en Inde : au cours de son long règne (1542-1605), on ne peut porter à son
actif qu'un seul massacre, quand, le 24 février 1568, il ordonna la mise à mort de près de 30 000 prisonniers rajpoutes après la bataille de Chitod. Mais si Akbar accepta les autres religions et
toléra la célébration publique de leurs cultes, s'il abolit l'impôt sur les non-musulmans, son intérêt pour les croyances différentes ne reflétait pas un quelconque esprit de tolérance musulman.
Bien au contraire, cette attitude indiquait une propension à la libre-pensée dans le domaine religieux qui l'amena finalement à une apostasie complète. Ses plus hautes actions consistèrent en une
déclaration formelle de son infaillibilité en matière religieuse, sa promulgation d'un nouveau credo et son adoption des fêtes et pratiques hindoues et zoroastriennes. C'est un modèle dans
l'histoire musulmane que l'on ressasse encore et toujours, y compris à l'heure actuelle : pour peu que l'on découvre un musulman raisonnable, éclairé et tolérant, un examen plus minutieux laisse
apparaître qu'il s'agit de quelqu'un qui a commencé par être musulman, et qui progressivement s'est éloigné de l'orthodoxie de cette foi.
Le dernier des grands empereurs moghols, Aurangzeb (1618 – 1707) fut intransigeant sur l’islam et est responsable de beaucoup de destructions de temples hindous. Les
chroniques de l’époque rapportent que : "Aurangzeb ordonna à tous les gouverneurs de province de détruire tous les temples et toutes les écoles des païens et de mettre radicalement fin à
tous les enseignements et les pratiques païennes.
Aurangzeb fit décapiter, après l’avoir torturé, le 11 novembre 1675, le maître sikh Tegh Bahadur (9ème gourou des Sikhs) parce qu'il refusait de se convertir.
A SUIVRE
Velouté de poireaux au curry
Ingrédients
3 gros poireaux ou 5 petits poireaux
2 pommes de terre
1 oignon
2 cuillère à soupe d’huile d’olive
1 cuillère à café de curry en poudre
25 cl de crème fraîche épaisse
1/2 bouquet de coriandre
Préparation
Laver la coriandre, la sécher et la ciseler finement, puis la mélanger à
la crème fraiche. Saler et poivrer. Verser cette préparation dans des bacs à glaçon et conserver au congélateur.
Laver les poireaux puis les émincer (ne pas conserver la partie verte des poireaux)
Eplucher les pommes de terre et les couper en morceaux.
Dans une cocotte, faire revenir l’oignon dans l’huile d’olive sur feu moyen, puis ajouter les poireaux. Mélanger et faire revenir pendant quelques minutes puis ajouter les pommes de terre en
morceaux. Saler et poivrer et ajouter un litre d'eau et laisser mijoter pendant trente minutes.
Retirer du feu et ajouter le curry en poudre, mixer la soupe. Servir bien chaud dans des bols avec un glaçon de crème à la coriandre posé au dernier moment
!
Certains historiens estiment qu’entre 1000 et 1515, environ 80 millions d’hindous ont été massacrés par la répression musulmane. C’est énorme. Il pourrait s’agir du plus grand génocide de l’Histoire. Nous vous proposons un long article sur ce sujet, un sujet difficile à traiter car nous ne voulons pas tomber dans l’anti-islamisme primaire. Mais il semble en effet que ces massacres ont été très importants. Par ailleurs, pour différentes raisons, ce génocide est tu en Inde et ce passé est occulté, et c’est là une grande source d’interrogation.
Les envahisseurs musulmans
commencèrent leurs incursions au début du 8ème siècle, sous le règne de Hajjaj, le gouverneur de l'actuel Irak.
En 712, sous le commandement de Mohammed Kasim, les auteurs des raids démolirent les temples, brisèrent les sculptures, pillèrent les palais, tuèrent un nombre incalculable d'hommes – le massacre
des habitants de Debal se prolongea pendant trois jours – et emmenèrent les femmes et les enfants en esclavage.
Après la vague de violence initiale, Kasim tenta toutefois de rétablir la loi et l'ordre sur ces terres nouvellement conquises, et à cette fin, il autorisa même un certain degré de tolérance
religieuse. Mais quand Hajjaj, son maître, entendit parler de ces usages pleins d'humanité, il objecta : « Il apparaît dans votre lettre que
l'ensemble des règles que vous avez promulguées pour le confort et le bien-être de vos hommes est en parfait accord avec la loi religieuse. Mais la manière d'accorder le pardon prescrite par la
loi est différente de celle que vous avez adoptée, puisque vous accordez votre pardon à chacun, riche ou pauvre, sans faire aucune distinction entre ami et ennemi. Le Grand Dieu dit dans le Coran
[47.4] : “O Vrais Croyants, quand vous rencontrez des incroyants, coupez-leur la tête.” Ce commandement du Grand Dieu est un commandement supérieur et doit être respecté et suivi. Vous ne devez
pas être trop indulgent et montrer de la pitié, ceci pourrait anéantir la portée de l'acte. Désormais, n'accordez de pardon à aucun ennemi et n'en épargnez aucun, car si vous le faites, tous vous
considéreront comme un homme à l'âme faible. »
Dans une communication ultérieure, Hajjaj répéta que tout homme valide devait être tué, et que les fils et filles en bas âge devaient être emprisonnés et retenus en otages. Kasim obéit, et en
arrivant à la ville de Brahminabad, il massacra entre 6 000 et 16 000 hommes.
Les exploits de Kasim le précurseur se poursuivirent
au début du 11ème siècle, quand Mahmoud de Ghazni « traversa l'Inde comme une tornade, détruisant, pillant et massacrant », appliquant avec
zèle l'injonction coranique qui demande la mort des idolâtres qu'il avait juré de châtier chaque jour de sa vie.
Au cours des dix-sept vagues successives de cette invasion, du propre aveu de l'érudit Alberuni que Mahmoud avait emmené en Inde, « Mahmoud ruina
complètement la prospérité du pays, et accomplit de merveilleux exploits, dignes de figurer dans la mémoire du peuple, telle une ancienne légende, réduisant les hindous en atomes de poussière
éparpillés dans toutes les directions. Les restes dispersés [de cette population] nourrirent de ce fait, une aversion invétérée à l'encontre des
musulmans. »
A SUIVRE
Palais des sports, porte de Versailles 75015 – Paris
6 au 8 mai
Si vous aimez le clinquant, les shows colorés, et une ambiance kitsch, n’hésitez pas à découvrir cette comédie musicale qui reprend les plus grands succès de Bollywood !
Décors féériques, costumes traditionnels et 40 danseurs et chanteurs, venus depuis Bombay, le grand Show par excellence!
La fabuleuse histoire de Bollywood a déjà remporté un très grand succès sur la scène internationale !
Pavakathali, marionnettes du Kerala
Théâtre des Abbesses, 31, rue des Abbesses
75018 – Paris
Location : 01 42 74 22 77
19 au 24 avril 2010
Deux pièces extraites du Mahabarata
Kalyana
Saugandhikam (A la recherche de la fleur
parfumée)
Duryodhana Vadham (Le meurtre de Duryodhana)
Depuis une vingtaine d’années deux frère Gopal Venu et Ravi Gopalan Nair ont appris l’art du pavakathakali, qui est une sorte d’épopée miniature où les marionnettes sacrées rejouent la naissance des mondes. Elles miment les dieux. Derrière ces petites poupées, des marionnettistes au torse nu s'agitent. Ils ne se cachent pas, ils sont partie intégrante du spectacle. Ce sont toujours les poèmes du Mâhabhârata ou du Râmâyana sont mis en scène et qui ont façonné l’Inde. Beau moment d’intensité en perspective !
Spectacle qui plaira aux enfants à partir de 8 ans !
BIG B
Théâtre des
Champs-Elysées, 15 Avenue Montaigne 75008 – PARIS
13 juin 2010
L’icône, le dieu, la méga star, le père de toute une nation, Amitabh Bachchan, sera au Théâtre des Champs-Élysées le 13 juin pour un récital de poésie !!
EXPOSITIONS
Miniatures et peintures
indiennes
BNF François Mitterrand, 11 Quai, François
Mauriac 75013 - Paris
Jusqu’au 6 juin 2010
mardi au samedi : 10h à 19h
Le fond de miniatures et peintures indiennes de la BNF compte plusieurs milliers de
pièces qui attestent des bonnes relations entre la France et l'Inde entre le XVIIIè et le XIXè. Environ 130 oeuvres sont exposées qui permet de donner un vaste panorama de l'Inde. A noter de très
belles et précieuses miniatures mogholes, des albums provenant de l'Inde du Sud et des peintures dites "Company Paintings" réalisées pour les résidents européens curieux des moeurs
indiens.
Les derniers
maharajas
Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent 3, rue Léonce Reynaud 75007 – Paris
Jusqu’au 9 Mai 2010
mardi au dimanche : 11h00 à 18h00
La Haveli Hutheesing, à Ahmedabad, héberge l’une des plus grandes collections de costumes indiens : plus de cinq mille pièces que la famille collectionne depuis quatre générations et a prêté à la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent une soixantaine de costumes et de bijoux en or, argent, soie et brocart … qui nous permet de se représenter comment ces derniers Maharajas cultivaient le faste.
Autres maîtres de
l'Inde
Musée du Quai Branly, Galerie Jardin, 37,
quai Branly 75007 – Paris
mardi 30 mars au dimanche 18 juillet 2010
mardi, mercredi et dimanche : 11h à 19h
jeudi, vendredi et samedi : 11h à 21h
Pour la première fois, le public français va avoir la possibilité d’aller découvrir au musée des arts premiers une exposition sur l'art des populations autochtones du sous-continent indien. Ces populations indiennes dites « Adivasi » sont réputées pour maintenir les traditions vivantes comme la danse ou la musique ainsi que la tradition esthétique en lien avec la nature.
GALERIE
Subodh
Gupta
In Situ-Fabienne Lecler 6, rue du Pont de
Lodi 75006- Paris
Né en 1964 à Khagaul (Bihar), Subodh Gupta vit et travaille à New Delhi. Star de la galerie In Situ, il a créé entre autres un crâne géant et souriant, Very Hungry God, composé d’un agrégat de casseroles et d’ustensiles de cuisine. Il est connu également pour son tapis Silk Road sur lequel défilent des ustensiles de cuisine empilés.
Nous le sentions depuis quelques jours...
Jusqu'il y a une semaine, nous avions une température agréable dans les 30/ 31°. La température idéale car il ne fait pas trop chaud.
Les choses ont changé en une semaine ! Nous sommes maintenant dans la zone 34/35° et là, on sent la différence.
Finie la zone de confort...
La température va continuer à augmenter graduellement jusque vers mi-juin, date théorique du début des 4 mois de mousson.
Une de nos fidèles lectrices nous a envoyé le calendrier des prochains événements culturels de l’Inde à Paris pour ce printemps. En voici la liste (revue et corrigée) pour nos lecteurs parisiens qui aiment l’Inde. Cet article et le suivant sont repris dans la catégorie "l'Inde à Paris" dans la colonne de droite de ce blog.
DANSE
Siddharta
Opéra Bastille, place de la Bastille 75012 – Paris
Location : 0892 89 90 90
19 mars au 11avril 2010
Angelin Preljocaj explore le mythe fondateur de celui qui deviendra Bouddha Il revisite l'histoire de celui qui deviendra le Bouddha, pour en donner une lecture personnelle et explorer les thèmes du dépassement, de l'épreuve et du sacrifice dans la quête d'un absolu. Un long voyage intérieur !
Padmini Chettur
Théâtre des Abbesses, 31 rue des Abbesses
75018 – Paris
Location : 01 42 74 22 77
3 au 5 mai 2010
Padmini Chettur est la chef de file de la danse contemporaine indienne qui n’en est encore qu’à ses balbutiements. Pour sa nouvelle création, Beautiful Thing 1, Padmini Chettur parle de construction, dans l’espace comme dans le temps et redécouvre la beauté des choses simples à travers le mouvement. Un moment de grande intensité en perspective !
Akram Khan
Théâtre des Abbesses, 31, rue des Abbesses
75018 - Paris
Location : 01 42 74 22 77
11 au 15 mai 2010
D’origine du Bengladesh, danseur et chorégraphe devenu un des chefs de file de la danse contemporaine britannique, grâce à une danse énergique et spectaculaire qui mélange la tradition du khatak indien, (danse classique du nord-ouest de l’Inde) et la danse contemporaine occidentale. Il a dansé avec Sylvie Guillem, Juliette Binoche et s’est occupé d’une grande partie de la chorégraphie de Kylie Minogue. Mais les représentations de son nouveau spectacle Gnosis en mai prochain seront un retour aux sources dans la pure tradition du Khatak.
MUSIQUE
Chaurasia, dieu flûtiste et séducteur
Théâtre Claude-Lévi-Strauss, Musée du quai Branly, 37 quai Branly 75007 - Paris
4 au 6 juin 2010
Hariprasad Chaurasia, à plus de soixante dix ans, reste toujours ce grand virtuose du bansuri, la flûte classique en bambou de l’Inde du Nord. Ses tournées en Inde et à l’étranger sont nombreuses mais c’est toujours à Bombay, dans l’école qu’il a fondée, qu’il enseigne encore aujourd’hui son art.
De la tradition à
Bollywood
Cité de la musique, 221 avenue Jean-Jaurès 75019 – Paris
Location : 01 44 84 44 84
13 au 25 juin 2010
La Cité de la musique l'a bien compris et met l'Inde à l'honneur, en organisant du 13 juin au 25 juin 2010, une série de concerts et de conférences. Le but est de faire découvrir cette Inde qui se situe entre la tradition et la modernité.
La richesse de la culture musicale indienne est le fruit d'un métissage entre chants spirituels, musique traditionnelle et nouvelles sonorités issues de l'électro ainsi que de mélodies aux accents pop ou reggae. Une musique qui s'exporte désormais dans le monde entier, grâce aux succès des films bollywoodiens.
Au programme, une série de concerts comme celui du jeudi 17 juin, avec la venue exceptionnelle de Ustad Chand Nizami qui chantera des chants épiques et de bravoure sikh avec l'Ensemble Sewak Dhadi Jatha, l'Ensemble Nizami Bandhu et Ustad Chand Nizami. Dans un tout autre genre, le lendemain, il faudra suivre les Singulières sonorités et singuliers dépaysements qui nous arrivent avec le collectif bigarré de Sizero Tabla Experience.
Côté cinématographique, samedi 19 juin après midi ne pas manquer la projection d’extraits du film Dilwale Dulhania Le Jayenge de Aditya Chopra, un classique du cinéma de Bollywood, précédé d’une table ronde sur les films et la musique indiennes.
Pour clôturer ce cycle, vendredi 25 juin, Bollywood Flashback, une vingtaine d’artistes proposent, sous la direction du chorégraphe Shiva Aka, un spectacle composé de musiques, de danses et d’extraits de films.
Chant
Khyal
Deux grands interprètes pour ces chants improvisés, de quelques minutes mais qui s’enchainent au fur et à mesure.
Les frères Rajan
Auditorium du Musée du quai Branly, 37 quai Branly 75007 - Paris
4 au 6 juin 2010
Pandit Jasraj
Théâtre de la Ville, place du Châtelet 75004 - Paris
22 Mai 2010
A SUIVRE