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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 06:34

A nos lecteurs et lectrices inquiets de nous savoir aux prises avec ce difficile exercice de déménagement nous dédions cet article. Voilà donc quelques nouvelles depuis la nouvelle salle de rédaction de ce blog.

Le déménagement des meubles s'est bien déroulé. On nous avait annoncé 3 jours d'emballage, 1 jour de mouvement de l'ancien vers le nouvel appartement, 1 jour de déballage. Finalement tout fut fait en 3 jours (et là il faut reconnaître que les déménageurs ont très bien travaillé). Mais bien sûr il y a une explication, car Olivia avait entrepris d'anticiper tout cela et de déménager elle-même, avec l'aide de notre chauffeur Vijay (désormais devenu homme à tout faire, et qui grâce à nous a maintenant de concrètes notions de ce qu'est la polyvalence), une partie de la vaisselle, nos vêtements, les tableaux (dont ceux de notre ami, le talentueux Richard). Bref plusieurs pieds cubes eurent droit à ce traitement de faveur. Inutile de vous dire que les notions de médecine d'Olivia étant ce qu'elles sont, le bras d'Olivia, sérieusement endommagé la semaine dernière par une tentative non souhaitée de vol plané au-dessus du sol en marbre de la cuisine, ne prît pas le meilleur chemin d'une rééducation que la Faculté avait pourtant recommandée.

Cette semaine nous étions à l'hôtel et à partir de mardi (arrivée des meubles) les problèmes ont commencé ! Il y eut tout d'abord l'épineux problème de la sécheuse tout neuve ! Pensez donc, il fallait sectionner le conduit d'échappement d'air avant de pouvoir le raccorder à la sécheuse. Le magasin qui nous a vendu la sécheuse prenait cela en charge et en main mais avait oublié de nous dire qu'il y aurait quelqu'un qui viendrait pour monter la sécheuse sur la machine à laver, quelqu'un qui viendrait pour percer un trou afin que la prise électrique soit accessible, quelqu'un qui viendrait pour sectionner le tuyau métallique et enfin quelqu'un qui viendrait raccorder les tuyaux. Oui, vous avez bien lu cela fait 4 personnes. Hé bien faire venir 4 personnes, dans un ordre logique imposé par les lois de la physique, fut un cauchemar.

Et puis le sempertinel problème ici : les connexions internet et TV.
Notre conseiller informatique personnel (Jitendra, un expert sympa et disponible que nous recommandons à nos lecteurs de Bombay) a du venir 5 fois et a passé une dizaine d'heures avant que cela marche correctement. Il fallait d'abord faire venir le vendeur de la connexion TV, le vendeur de la connexion internet (le même opérateur), puis l'homme qui relie les cables de l'appartement à l'immeuble...

Et voila depuis hier nous sommes dans le nouvel appartement. Comme l'an dernier, nous sommes impressionnés par le nombre d'interrupteurs qu'il y a (pas encore comptés, mais environ 150 interrupteurs). Et Geoffroy colle patiemment tous nos petits stickers sur les interrupteurs afin de nous repérer ! L'an dernier certains de nos proches, lisant le récit de notre installation dans le précédent appartement, s'étaient amusés ou étonnés de nous voir coller des stickers pour reconnaître les interrupteurs. Là encore nous prenons le risque de passer pour des maniaques, mais nous ne savons pas si vous imaginez la situation avec une vingtaine d'interrupteurs par pièces. Les uns pour la lumière, les autres pour les ventilateurs du plafond, d'autres qui permettent de faire marcher la prise électrique, d'autres enfin qui sont sans fonction ni affectation. Et pour nous rappeler que nous sommes en Inde, quelque fois les interrupteurs doivent être appuyés vers le bas pour que cela marche, d'autres fois c'est vers le haut, voilà la logique d'ici qui nous fait penser que les photons indiens n'obéissent pas aux mêmes lois de la physique quantique qu'en Occident !

Mais le clou du spectacle fut sans doute hier soir. Nous découvrîmes, attérés, que les "bed worms" s'étalaient sur notre lit. Pour nos lecteurs qui avaient lu quelques précédents billets, nous avions raconté que nous avions du faire subir trois traitements spéciaux à notre lit en bois, menés rondement par une équipe d'experts en "pest control" et autres manipulations désinfectisantes, afin d'éliminer ces vers parasites qui avaient la saugrenue idée de vouloir partager nos nuits avec nous. Nous pensions la pandémie enrayée en demandant au magasin Fabindia pour ne pas le citer de faire un échange standard ! Et voici que ces petits monstres, tout joyeux de leur nouveau toit, décidèrent hier ce soir de nous narguer, plein de petits oeufs minuscules tout blanc ainsi qu' une espèce non identifiée noire et ronde ! Ce fut donc une Cour martiale qui décida derechef du sort de ce lit qui vient d'être confié à notre chauffeur ce matin pour d'autre destination.

Bon, mais voila, c'est fait. Notre nouveau quartier est bien plus calme. L'appartement est plus petit mais mieux agencé et pour l'instant tout fonctionne.

Nous sommes contents d'avoir fait cela avant la mousson. Celle-ci est attendue avec grande impatience cette semaine, mercredi nous dit-on mais les pronostiques sont ouverts !!

 

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 14:57

 

Il est né hors de France, mais quand ?

Son nom l’a rendu à moitié aveugle

Il rêvait d’exotisme et de nabab

A son destin nous disons bravo !

 

De chercher nos lecteurs n’ont pas fini

C’est comme pour le shopping.

Toutefois, pour les aider en

Cela, la réponse est dans ce texte.

 




NDLR : si vous n'avez pas trouvé, nous vous donnons encore une indication :

Né dans les peaux,
Ce n'est qu'à la fin de sa vie qu'il retrouva sa voie.
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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 12:46

L’entreprise suédoise bien connue IKEA travaille depuis longtemps sur un un grand projet d’investissement en Inde. 25 magasins et 1 milliard USD d’investissements. Même si l’Inde est une grande économie, 1 milliard de dollars d’investissement, c’est conséquent.


IKEA était donc dans la dernière phase du projet, avant décision de lancement. IKEA rencontre les autorités indiennes et évoque notamment les contraintes règlementaires qui obligent IKEA à ne contrôler que 51% de sa filiale indienne et à trouver un partenaire indien pour les autres 49%.


La réglementation indienne, ici pour les investissements étrangers, est parfois curieuse. Des marques comme Reebok, Louis Vuitton peuvent être présents à 100% mais dans la distribution de meubles et autres accessoires c’est un maximum de 51%.

 

IKEA a évoqué ce problème avec des hauts fonctionnaires indiens en insistant sur le fait que sa politique consistait à avoir le plein contrôle de ses filiales partout dans le monde. Les hauts fonctionnaires ont indiqué que la loi c’était la loi et que cela ne changerait pas à moyen terme.

 

Vendredi dernier, IKEA à fait savoir qu’il renonçait à cet investissement indien compte tenu de la lourdeur des contraintes règlementaires.

 

Connaissant un peu ce sujet, il est probable qu’IKEA a été effrayé, d'une manière générale, par les lourdeurs bureaucratiques indiennes.

 

Dommage pour l’Inde et pour les consommateurs indiens.

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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 10:53

Nous vous avons déjà parlé d'Amul, cette coopérative laitière célèbre pour ses publicités qui collent toujours à l'actualité indienne ou internationale.

Dés aujourd'hui, Amul fait sa pub sur le thème de Federer le vainqueur de Roland-Garros ! Le message est clair : pour votre petit déjeuner, prenez du beurre Amul !

C'est ce qu'on appelle prendre la balle au bond ! A moins qu'il ne s'agisse de tennis de table ? Federer ferait-il des services à la cuillère ?

Nous, on adore ces pubs !


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9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 14:38

Voila une bien mystérieuse affaire qui inrtrigue les indiens et plus particulièrement les habitants de Chennai.

Cela pourrait aussi intriguer les autorités financières internationales car il s'agit de virements d'argent ordonnés par une inconnue à partir de la Suise !

Diable, de quoi s'agit-il ?

Il s'agit d'une résidente suisse, Elizabeth Ziegler, qui est entrée en contact par fax avec le temple de  Ramanathaswamy, à Chennai, en 2006. Cette citoyenne helvète leur a indiqué qu'elle souhaitait faire une donation en faveur du Temple. Le Président du Conseil d'Administration (Chairman of the Board of trustees of the temple) lui a répondu en la remerciant et en lui indiquant les coordonnées du compte bancaire du temple. Quelques jours après le temple recevait 6.000 €.


Elizabeth a demandé que ces fonds soient utilisés pour des cérémonies de prière lors de la fête de Maha Sivarathri qui est la fête annuelle au cours de laquelle est célébré Shiva.

Par ailleurs elle a spécifié que ces fonds devaient aussi être utilisés pour nourrir 101 personnes le 11 décembre de l'année. Serait-ce une amoureuse des dalmatiens ? Serait-elle née un 11 décembre ?

Et tout récemment, en plus des 6.000 euros qu'elle envoie chaque année, la généreuse donatrice suisse a envoyé l'équivalent de 400.000 € au même temple.

L'affaire intrigue car personne, à Chennai, n'a jamais rencontré Elizabeth Ziegler !

On le voit, en matière d'argent, la Suisse a encore beaucoup de secrets !

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 12:19

Une expérience originale a lieu en ce moment à Ghaziabad, une petite ville d'un million d'habitants située près de Delhi.
Il y avait dans cette ville beaucoup de taureaux errants ! Jusqu'à présent leslecteurs de ce blog avaient entendu parler des chiens errants (stray dogs), des vaches errantes, mais rien jusqu'à présent sur les taureaux errants !

Donc cette paisible et grande bourgade avait un problème : dans les rues, il y avait trop de tauraux errants ! D'où problème de circulation et surtout plusieurs passants ont été attaqués, chargés par ces taureaux qui rêvaient peut-être d'une réincarnation quelque part dans les arènes de Nîmes.

Et la municipalité a eu une bonne idée. Elle a tout simplement créé une ferme expériemntale destinée à acueillir tous ces tauraux errants avec l'idée d'autofinancer ce projet.

En fait ces taureaux sont recueillis, nourris et soignés. Ceux d'entre eux qui sont les plus vaillants sont utilisés comme reproducteurs et du reste de plus en plus de fermiers se pressent devant cette ferme modèle accompagnés de leur vache afin de pouvoir faire fructifier leur capital.


Les taureaux, notamment les plus agressifs, sont utilisés pour produire de l'électricité au simple moyen d'une roue qui entraine une dynamo.


Pour maintenir une bonne ambiance, les taureaux les plus agressifs sont mis dans des baraquements différents des taureaux normaux...

 

Bref le projet a été lancé, il fonctionne et les rues de la ville sont maintenant devenues plus sûres. Comme quoi la municipalité a  bien fait de prendre le taureaux par les cornes !

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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 17:30

Le dimanche soir est souvent l'occasion de regarder un film... Pour nous ce fut ce film qui nous a permis de passer une bonne soirée...


Le Mariage des Moussons réalisé par Mira Nair en 2001 évoque avec tendresse et humour les états d'âme d’une famille bourgeoise de Delhi.

 Lalit, le père de famille va marier sa fille, Aditi, avec un jeune homme qu’elle n’a pu voir qu’une seule fois. Mariage arrangé lorsqu’elle entretient parallèlement une liaison sans lendemain avec un présentateur à la télévision,  assez ringard marié et couard. Le mariage aura lieu dans la plus pure tradition indienne, celle du Punjab, avec le rituel du henné, des costumes d’apparat et les séances posées de photographies mais c’est également un mariage d’aujourd’hui où la famille éparpillée au quatre coins de la planète (Etats-Unis, Moyen-Orient, Australie), qui incarne une véritable diaspora éclatée, va se retrouver autour de ces festivités.

Pour plus de liberté, Mira Nair, a filmé beaucoup de séquences caméra sur l’épaule afin de donner plus de fluidité et de spontanéité à cette famille réunie dans cette grande maison, aux allures de ferme, située à la périphérie de Delhi; on sent d'ailleurs à travers la caméra l'attachement de la réalisatrice à cette ville. Entrecroisement de drame, de scènes de tendresse, d’incompréhension et de non dits. Malgré les apparences à sauvegarder, Lalit, le père (interprété par le talentueux Naseeruddin Shah trop rare au cinéma) saura prendre la bonne décision et faire preuve de modernité et de courage.

Ce film a tous les ingrédients d’un film Bollywood, musique pop indienne, jazz et musique traditionnelle du Punjab avec de jolis moments de scènes de danse qui rythment et accompagnent ce mariage mais Mira Nair ne sombre pas dans l’excès et sait filmer ce mariage avec  justesse et sensibilité. Il a reçu à Venise le Lion d’Or et a le mérite de montrer comment une certaine bourgeoisie indienne s’occidentalise petit à petit au contact de la mondialisation.

Pour nous qui vivons en Inde, le fim est finalement trés réaliste. Nous entrons véritablement dans une famille bourgeoise indienne et le film est presque un documentaire sur les relations qui peuvent exister dans une famille indienne aujourd'hui. Mais la caméra ajoute beaucoup de couleurs à ces scènes familiales qui sont restituées avec justesse. Comme dans la vraie vie indienne il y a des émotions, finement accentuées par une caméra proche des personnages. L'un des mérites de ce film est qu'il nous fait comprendre les personnages, car chacun a sa propre histoire, et toutes les relations qui existent entre eux dans le cadre d'une tradition familiale bien établie et obligatoirement partagée.

Enfin, et là on a apprécié, le film dure moins de deux heures ce qui contraste avec les films indiens qui durent de 3 à 4 heures.

Bref, nous vous invitons à voir ce film.

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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 10:23



Voilà, le 6 juin c'est le débarquement dans notre nouvel appartement !

Pas tout à fait cependant car nous quittons aujourd'hui notre appartement (celui-en-face-de-la-tour-du-milliairdaire-Ambani) et que les déménageurs se pointent ce matin.
D'après ce que l'on nous a dit, une petite armée de déménageurs va arriver et va passer 3 jours à tout empaqueter ! Puis un jour à transporter et enfin un jour à déballer !
Olivia a en réalité déjà commencé, depuis jeudi, à transporter plein d'affaires dans le nouvel appartement, aidé en cela par notre chauffeur et un de ses amis.
Ce soir et les prochains soirs, nous serons à l'hôtel en attendant que l'on puisse intégrer le nouvel appartement.

On va essayer de maintenir notre rythme de publication, mais... 

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 13:52

Les Bourbons de l'Inde
Lucien Jailloux


Nos lecteurs se souviennent de l’histoire des Bourbons de l’Inde.


Rappelons qu’à Bhopal, au cœur du sous-continent, vit une famille Bourbon dont l’origine est bien mystérieuse. La légende la fait descendre e effet d’un fils présumé du Connétable de Bourbon, Jean-Philippe, qui aurait été exilé au Portugal, capturé par des pirates, vendu come esclave en Egypte, puis en Abyssinie, avant d’arriver aux Indes vers 1558. Présenté à l’empereur moghol Abkar, à la cour de Delhi, il aurait acquis l’estime de ce dernier qui lui aurait octroyé un titre princier et un fief.

Un des ancêtres, Salvadore Bourbon (1917 – 1978) a laissé une généalogie de sa famille qui est présentée dans ce livre.

 

En fait ce livre est assez original puisqu’il est réalisé par Lucien Jailloux qui a mené une enquête sur la famille Bourbon en Inde et qui a rassemblé tout ce qui avait été écrit sur le sujet depuis un siècle.

 

Le livre est préfacé par  Jean Deloche (Ecole française d’Extrême-Orient) et cette préface est aussi courte que catégorique : cette légende ne résiste pas à la critique la plus élémentaire ! Jean Deloche fait remarquer que la source principale est le récit « inventé » par le voyageur français Louis Rousselet dans « les aventures du fils du connétable » – édition anglaise Londres, 1892. L’arrivée de Jean-Philippe Bourbon, l’ancêtre supposé de la famille de Bhopal, n’est confirmée par aucune source ni européenne, ni indienne. Nulle part dans la correspondance des Jésuites il n’est fait allusion à l’arrivée de ce personnage.

 

La première partie du livre est la traduction des souvenirs écrits par Salvadore de Bourbon.

 

La seconde partie est écrite par Lucien Jailloux qui commente ses recherches documentaires et qui nous apprend que la trace écrite la plus ancienne de cette famille remonte à 1680 (Francis de Bourbon). Au sujet du récit de Louis Rousselet publié en 1882 à Paris et en 1892 à Londres, Lucien Jailloux fait remarquer que jamais une biographie d’une telle précision n’a pu traverser trois siècles, même en tradition orale.

 

Il ne s’agirait donc que d’une invention romanesque de Louis Rousselet (1845 – 1929), photographe, qui fit un travail documentaire sur l’Inde entre 1864 et 1870.

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 15:08

"Indian by choice", de Amit Dasgupta

Pour nos lecteurs qui vivent en Inde, voici une bande dessinée fort intéressante.

Ecrite et dessinée par Amit Dasgupta, cette bande dessinée raconte l'histoire de Mandy, un indien né aux USA qui va pour la première fois en Inde à l'occasion d'un mariage dans sa famille.

C'est tout simplement de l'identité indienne dont traite cette bande dessinée ; il y a plus de 3 millions d'indiens qui vivent aux USA et  pour ces américains d'origine indienne (souvent de la deuxième, voire de la troisième génération) on imagine le choc culturel lorsqu'ils découvrent l'Inde.
C'est un des blogueurs de Bombay qui nous a offert cette bande dessinée, un petit cadeau fort bien choisi...


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