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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 10:41

Arties est une société créée par Gauthier Herrmann qui diffuse de la musique classique de façon originale. A l’origine, une volonté de faire quelque chose d’originale et d'être présent dans les pays représentant les nouveaux et futurs acteurs de l'économie et de la culture mondiale, dans toutes ses réalités et ses publics, des bidonvilles aux business centers, des locaux d'écoles rurales aux plus prestigieuses salles de concerts.

 

Pour Arties, haque voyage confirme que la musique classique est universelle et appréciée tout autour du monde. Ils précisent :  "Nos concerts sont attendus et notre expertise en terme de musique et d'organisation de projets culturels permettent de créer des liens entre nos partenaires financiers et de nombreuses initiatives locales. Hors des circuits musicaux internationaux habituels, nos projets sont réalisés aux cotés des meilleurs artistes. Nombre d'entre eux sont d'ores et déjà heureux et impatients de nous suivre autour du monde."

 icon

 Mais tout d’abord qui est Gauthier Herrmann ?

 

 Né en 1981, Gauthier débute le violoncelle à l'âge de huit ans dans la classe de Nicole Daihnaut. En 1998, il intègre la classe de Marcel Bardon au conservatoire supérieur de Paris (CNR) où il obtient un premier prix de violoncelle en 2000. Il travaille avec Henri Demarquette avant de rentrer à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMDP) dans la classe de Roland Pidoux. Etudiant dans la classe de Paul Meyer et Eric Le Sage, Gauthier a eu le privilège de travailler en musique de chambre auprès de grands maîtres tels que Mstislav Rostropovich, Gyorgy Kurtag, Gabor Takacs.

 

 Gauthier se destine très rapidement à la musique de chambre et fonde dès son entrée dans la classe de Paul Boufil en 1998 le Trio con Fuoco. Il remporte avec cet ensemble de nombreux prix internationaux (Heerlen aux Pays-Bas, Florence en Italie, Illzach et FNAPEC-Paris en France). Durant l’année 2008, le trio s'est vu décerner le 2e prix du concours Vibrarte à Paris, il est également devenu lauréat HSBC de l'académie du festival d'Aix en Provence.

 

 Actuellement, Gauthier joue un violoncelle de 1754, instrument du luthier parisien Benoît Fleury.

 

 Passionné de voyage et de découverte, il est à l’initiative de la création du festival Arties en Inde et à la direction de la société Arties Event Management.

 

 Nous lui avons posé quelques questions :

 

Pourquoi l’Inde et pourquoi Pune ?

 

 

En tant que musicien, et plus particulièrement en tant que chambriste, j'ai la chance d'être très souvent amené à voyager. L'Inde s'est mise sur ma feuille de route pour la première fois en 2001 pour un récital de violoncelle seul à Pune. La rencontre avec le pays, sa culture, sa nourriture, ses odeurs et ses habitants a été décisive dans mon orientation de carrière... J'ai adoré ce premier contact et me suismathilde_borsarello.jpg empressé de réorganiser une tournée sur tout le pays cette fois-ci... La suite s'est faite naturellement, pour le plaisir de revenir régulièrement ici et pour répondre à une demande des indiens d'avoir des concerts de musique de chambre de qualité de façon régulière.

 

Pune est la ville par laquelle j'ai découvert l'Inde, et j'ai de merveilleux amis qui y habitent et qui m'aident à réaliser mes rêves... Shakuntala Hingorani et Arnaud Devic sont d'ailleurs les co-directeurs d'Arties Event Management.

 

En quoi vos spectacles sont-ils originaux ?

 

Je ne sais pas si on peut dire que nos spectacles sont particulièrement originaux. Les concerts que nous donnons sont en fait très traditionnels avec au programme les grands chef-d'oeuvres du répertoire de musique de chambre.

 

Ce qui est original par contre, c'est que le festival s'étale sur une très vaste zone géographique puisque nous ne nous contentons pas de jouer dans le Maharastra avec Mumbai et Pune mais traversons l'Inde... Ainsi, nous avons déjà joué à Delhi, Neemrana, Baroda, Lucknow, Bangalore et nous irons lors de la prochaine édition au Kerala et au Tamil Nadu. D'autres parts, nous construisons nos programmes et nos partenariats sur la durée car Arties festival est un événement bi-annuel. Enfin, nous essayons d'être un lien entre des mondes qui se croisent peu... Nous créons des ponts entre des entreprises privées et le monde de la scène, entre la scène et les milieux défavorisés, entre le monde des adultes et celui des enfants. Arties festival est toujours un prétexte à des moments d'échanges, de rencontres et de découvertes.

 

Les indiens aiment-ils la musique classique ?

 

09_sceno.jpgNous répondons à une demande très forte de la part d'indiens passionnés de musique classique... Beaucoup d'indiens sont très connaisseurs et attendent avec impatience les éditions à venir. Maintenant que les gens commencent à bien nous connaître, beaucoup sont des habitués, certains sont devenus des amis et le public commence même à passer commande des oeuvres qu'il souhaite entendre ou des musiciens qu'il aimerait nous voir amener... Mais nombre d'entre eux découvrent la musique classique à travers nos concerts et c'est une grande fierté pour moi de leur ouvrir cette porte...

 

Lorsqu’on entend la musique de Bollywood, on se dit que c’est à cent lieues de la musique classique ! Et pourtant vous semblez avoir réussi à fusionner ces deux musiques ?

 

Premièrement, nous ne faisons pas de fusion, il s'agit là de choisir des tubes de Bollywood et de les adapter, de les ré-orchestrer à notre manière. Cette idée qui n'était au début qu'un clin d'oeil pour les fins de concerts nous amuse beaucoup et est très apprécié de notre audience (même lors de nos concerts hors de l'Inde !!!)

 

Nous avons donc travaillé un peu plus sur ce terrain et nous projetons de sortir un album spécialement autour de ce thème...

 

Quels sont vos prochains spectacles en France ou en Inde ?

 

Ce début d'été aura été très rempli avec une tournée en trio en Asie (Singapour, Kuala Lumpur, Sultanat de Brunei et Penang), puis le festival ProMusica en Ariège.

 

Je suis actuellement en Corse pour un festival et nous partirons en quatuor pour une croisière musicale en Islande et Groenland fin juillet. Après un bref passage dans le sud-ouest de la France pour un programme Mendelssohn/Schumann, je viendrais pour 3 semaines en Inde afin de préparer la prochaine édition du festival Arties (du 6 au 17 Novembre 2010). Mais je ne manquerais pas de vous envoyer le détail de cet événement...

 

 

www.artiesevent.com

 

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14 juillet 2010 3 14 /07 /juillet /2010 10:21

republicdayindia15Hier nous étions à Chennai pour la célébration du 14 juillet (qui avait donc lieu le 13), en présence de l'Ambassadeur de France, Jérôme Bonnafond.

 

Celui-ci, dans son discours, a rappelé que la Constitution indienne (promulguée en 1949), dans son préambule proclamait comme valeurs fondamentales la liberté, l'égalité, la fraternité et la justice.

 

La veille, dans un discours à des étudiants indiens, il a réaffirmé le soutien de la France à la présence de l'Inde, du Brésil, de l'Allemagne et du Japon au Conseil de Sécurité de l'ONU. En effet, l'intégration de l'Inde, du fait de son poids démographique et de sa puissance économique croissante, nous paraît une évidence.

 

Nous sommes aujourd'hui à Kolkata pour assister au cocktail organisé par le consulat pour fêter notre Fête Nationale.

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 10:00

Si vous habitez dans un appartement en France et que vous avez l'ocasion de râler contre le syndic qui gère votre immeuble, alors lisez ce qui suit... Cela devrait aller mieux après ! vieille femme

 

Ici le syndic s'appelle la "society". La chef de la society habite notre immeuble. A dire vrai les quelques fois où on a eu affaire à elle, cela s'est plutôt mal passé. Nous avions sonné chez elle pour lui demander des précisions sur un avis de coupure d'eau et elle nous a répondu qu'elle avait autre chose à faire, qu'elle était écrivain et a refermé la porte. Ce fut le début de nos "bonnes" relations de bon voisinage. On a mis la photo ci-contre pour donner une idée du capital d'empathie qui émane de la chef de la society quand on la rencontre.

 

Bref cette society a le chic pour prendre hâtivement des décisions débiles ! Il y a un an nous recevions un avis nous signifiant que nous allions être mis à la porte de l'immeuble (la society dispose d'un droit de non objection pour les locataires, droit qu'elle peut révoquer à tout moment, sans motif!) au motif que notre propriétaire ne payait pas une surtaxe de 10% de notre loyer à la society, ce qui bien sûr ne repose sur aucune base juridique ! Il a fallu un mois d'échanges de courriers entre deux cabinets d'avocats pour régler ce problème.

 

Puis il y a 6 mois, la society décrète qu'il faut refaire la tuyauterie centrale (et donc éventrer deux murs de notre salle à manger) et qu'il faut, en outre, refaire le surfaçage de la cour de l'immeuble en mettant une couche supplémentaire de goudron de 5 cm pour que ce soit plus beau, aprés avoir cassé la chape de béton existante ! Finalement, les travaux de tuyauterie ne sont plus apparus comme nécessaires et le surfaçage impossible à réaliser car la chape de béton impossible à enlever ; ils ont néanmoins posé des pavés auto-bloquants partout et par-dessus le béton. A quelle fin, on ne saura jamais ! Tout ceci ayant donné lieu à une bataille acharnée entre propriétaires.

 

Il y trois semaines lors des premières pluies abondantes de la mousson, l'eau s'est mise à pénétrer dans l'entrée de l'immeuble, pourtant protégée par une grille d'évacuation de l'eau. La raison en est que la rue (en pente) de notre immeuble n'a plus de rigoles latérales d'écoulement ; la ville, ayant décidé qu'il fallait laisser de la place aux piétons, a simplement bouché ces rigoles d'écoulement ! Bref l'évacuation de l'eau s'est bouchée et la society n'a pas réussi à la déboucher. Pourquoi, on ne sait pas très bien...

 

Alors la society a eu une idée géniale ! Et quand on dit que les indiens ne sont pas créatifs, on se trompe lourdement. Du reste, avant de venir en Inde, je pensais avoir pas mal d'imagination mais depuis que je suis confronté à tant de situations inattendues, je fais profil bas.

 

Et donc, que fait-on quand l'eau s'obstine à rentrer dans l'entrée de l'immeuble. On prend des premières mesures assez simples : on met des sacs de sable empilés les uns sur les autres. Voilà l'entrée ressemblante à un début de bunker ou à un nid de mitrailleuse. Mais la mousson redouble de vigueur. Alors que fait-on ?

 

On construit un mur de 50 cm qui barre l'entrée de l'immeuble ! Un mur ! En fait, pour rester en ligne avec la précision imposée par le vocabulaire, un muret.  Et comme les occupants de l'immeuble doivent bien comprendre qu'il leur faut passer par le parking pour entrer dorénavant dans l'immeuble, on ferme les grilles...

 

C'est ce qu'on appelle un immeuble accueillant !

 

Le plus drôle est que depuis l'érection de ce muret, les pluies sont moins violentes et l'évacuation semble remarcher.  Donc, on suppose que dans quelques semaines, on va démolir le muret. Bref la society est, comme vous le voyez, fort occupée à sa besogne !

 

Voilà ce que cela donne en photo, avec l'un des gardiens en prime. On se demande si nous habitons dans une prison...

mur.jpg

 

 

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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 10:05

Ces deux personnes sont les deux seuls astronautes indiens (ou d’origine indienne).

 

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Kalpana Chawla est une astronaute américaine d’origine indienne (1961 -2003) qui est partie aux USA après ses études en Inde. Elle intégrera, après un doctorat en technologie spatiale, la NASA en 1988. Elle est la première femme d’origine indienne à avoir été astronaute, son premier vol spatial datant de 1996. Elle trouvera lamort dans la tragédie de la navette Columbia qui se désintégrera en vol lors du retour sur terre, au-dessus du texas, en février 2003.

Son mari est Jean-Pierre Harrison un pilote franco-américain.

 

 

 

 

 

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Rakesh Sharma, né en 1949, fut le premier astronaute indien. Pilote de l’Indian Air Force, il fait partie d’un programme spatial indo-russe. En avril 1984, il passe huit jours dans l’espace avec deux astronautes russes dans le Soyouz T-11. Indira Gandhi, dans une conversation célèbre, communique avec luipendant le vol et lui demande comment estl’Inde vu d’enhaut ? « Plus belle que le reste du monde » répondra-t-il.

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11 juillet 2010 7 11 /07 /juillet /2010 07:59

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Voici deux photos.

 

Cet homme et cette femme ne se connaissent pas. Ils ont quelque chose en commun. Un record en quelque sorte.

 

Les indiens les connaissent mais leurs exploits ne se sont pas passés sur le sol indien.

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10 juillet 2010 6 10 /07 /juillet /2010 06:28

aaaaamai2010-0863--2-.JPGComment vos propres enfants se représentent-ils l’Inde ?

 

L'année dernière, à l'occasion d'un "get together" familial, nous avons fait un merveilleux voyage à 4 dans le nord Kerala et Ouest Karnataka : Mysore, Kannur, Coorg, Mangalore, Bangalore.... Les enfants ont adoré le voyage et étaient comme des poissons dans l'eau. Nous avons soigneusement évité les grandes villes, et avons passé  la plupart de notre temps dans les campagnes plus authentiques et agréables à notre goût.

 

Scarlett se sent très indienne et assume clairement ses origines et sa différence dans notre village peu métissé. Elle aime beaucoup l'Inde, aimerait y retourner rapidement "car il y fait chaud" me dit-elle ! Elle aime porter ses tenues indiennes, mettre des bindis et danser "comme une indienne" sur des tubes de Bollywood ! Quant à Nishal, il se sent beaucoup plus français qu'Indien, la France c'est mieux que tout ! Mais depuis peu il revendique un peu plus sa double culture. Lui qui n'aime pas les sucreries adore les Indian sweets, raffole de nos repas indiens, et était ravi de recevoir lors suite à mon dernier voyage en Inde un magnifique T-shirt Tendulkar (faux et négocié sec à Colaba par sa mère !!)...

 

Chacun de mes enfants vit son rapport avec l'Inde à sa façon, et je suis heureuse de voir que chacun ait choisi sa voie personnelle pour vivre cette double identité culturelle en fonction de son feeling perso. Nous leur inculquons uniquement le fait qu'ils sont français avant tout comme nous (et non indiens comme beaucoup de personnes ont tendance à le croire et à le dire par ignorance), mais qu'ils peuvent s'ils le veulent être fiers du pays dont ils sont originaires.

 

Mais que l'équilibre est difficile à trouver lorsqu'il faut se positionner entre deux pays aussi différents que la France et l'Inde. Je l'ai vécu lorsque j'étais enfant et ado, et je sais que la chose est bien plus complexe lorsqu'on est adopté...

 

En France, des enfants indiens adoptés souffrent-ils du regard des autres ?

 

Nous viaaaaamai2010-1640.JPGvons dans un village où les la plupart des enfants métissés sont ceux qui ont été adoptés ! Mes gosses sont donc vite repérés sur la photo de classe.... Pendant longtemps mon fils a souffert d'un complexe de mocheté, convaincu que sa couleur de peau (pas si foncée que ça !) le rendait hideux. Pourtant il est beau comme un Dieu ! Mais depuis peu, il s'accepte mieux, a deux amoureuses dans sa classe, sans compter tous les compliments qu'il reçoit en permanence de la part des adultes, surtout les mamans ! Mais malgré tout, il reste prudent sur le sujet, et a toujours un peu peur qu'on se moque de lui. La différence ce n'est pas son truc. Pourtant, personne ne lui a jamais rien dit à ce sujet à l'école, au contraire, les enfants ont toujours été réceptifs et émerveillés par l'Inde, l'adoption.... Beaucoup d'enfants de notre village ont une double culture (portugaise, espagnole, anglaise...), et cela est rassurant pour Nishal de voir qu'il n'est pas le seul à ne pas être 100% français d'origine.

 

Quant à Scarlett, à la peau bien plus mât que Nishal, elle s'est déjà pris plusieurs réflexions désobligeantes sur sa couleur de peau, mais elle a toujours su faire face. Et elle le sait, elle est très belle, quoi qu'on en dise.... Elle ne s'arrête pas à ces mots remplis d'ignorance ou de méchanceté, et elle a appris à répondre et réagir avec justesse.

 

Combien il y a-t-il d’enfants adoptés indiens en France ?

 

Il y a eu en 2009, 18 adoptions d'enfants indiens en France (source MAE), dont 11 par EdE. La plupart sont des enfants de plus de 7 ans ou bien des enfants à particularités de santé. Les rares enfants de moins de 3 ans, sans particularité de santé sont adoptés par des parents d'origine indienne comme nous.

 

Les Enfants de l'Espérance fait partie des 6 OAA travaillant en Inde. L'Inde n'accepte pas les adoptions internationales en direct, il faut passer par un OAA obligatoirement (sauf pour les expats en Inde).

 

Nous supposons que beaucoup de couples désireux d’adopter vous contactent à travers votre blog, quelle aide leur apportez-vous ?

 

Je leur conseille avant tout de bien réfléchir à leur projet. On n'adopte pas pour "sauver un enfant" ou bien pour faire un acte humanitaire. Non, on adopte parce qu'on veut agrandir sa famille, pour devenir parent, égoïstement... L'adoption est un chemin comme un autre vers la parentalité. SI vous souhaitez "sauver un enfant', parrainez en un !!! (d'ailleurs notre association propose des parrainages d'enfants en Inde !!).

 

Ensuite, je conseille aux familles de se renseigner sur les étapes de ce que beaucoup appellent "le parcours du combattant" : la procédure d'agrément, puis la réalité du terrain de l'adoption en Inde (enfants apparentés grands et/ou "special needs", la longueur des délais, les contraintes administratives...). Il y a des forums de parents postulants, des sites informatifs et de nombreux blogs de parents adoptifs sur le sujet.  Toutes ces infos sont regroupées dans les liens sur mon blog "Le charabia de Moushette" (qui parle un peu d'adoption, en Inde ou ailleurs, pù je partage mes voyages et photos en Inde, humeurs, recettes, délires etc.) Il y aussi le site de la CARA très informatif pour comprendre la procédure d'adoption côté indien.

 

Les couples expatriés en Inde qui souhaitent adopter en Inde doivent d'abord obtenir leur agrément (en prenant garde de ne pas trop restreindre le profil de l'enfant qu'ils souhaitent adopter en fonction de la réalité terrain). Ensuite ils peuvent postuler auprès d'un orphelinat indien ou bien auprès d'un OAA en France qui peut envoyer leur dossier dans plusieurs orphelinats en Inde.

 

Selon l'état d'avancement du projet des familles, je les conseille du mieux que je peux pour avancer sur le chemin vers leur enfant... Tout se fait au cas par cas.

 

Qui peut adopter en Inde ?

 

Les couples mariés ayant plus de 5 ans de vie commune, dont les deux parents ont moins de 55 ans. Les célibataires peuvent aussi adopter mais certains orphelinats ne prennent pas leur candidature. Les couples homosexuels ne peuvent adopter en Inde d'après les guidelines de la CARA. Le fait d'avoir déjà des enfants (biologiques ou adoptés) n'est pas un frein pour l'adoption (mais certains juges indiens sont réfractaires aux familles nombreuses !). Bien sûr il est obligatoire d'avoir un agrément pour pouvoir adopter, et suivre scrupuleusement les guidelines de la CARA...

 

 

NDLR : les photos reproduites dans cet article sont tirées du Blog de Moushette.

http://moushette.blogspot.com/

 

 

 

 

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 11:18

Mon frère Bertrand est papa d'une petite fille qui est née la nuit dernière à Paris ! C'est une heureuse nouvelle pour nous tous !

 

Geoffroy et moi partageons la joie de Bertrand et Virginie que nous allons voir très prochainement cet été ! Nous avons hâte de découvrir ce petit boudchou...

 

naissance-t6499.jpg

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 10:48
Jorge Ben est un des musiciens les plus populaires du Brésil et tout à fait par hasard en réecoutant l'un de ses albums je suis tombée sur l'une de ses chansons, Taj Mahaj, grand succès planétaire, chanson que je connais depuis toujours mais je n'avais pas prêté attention aux paroles qui évoque cette magnifique histoire d'amour  !
Les paroles de cette chanson sont (pour les lusophones) :
 
Foi a mais lindaMANTCD027.jpg
História de amor
Que me contaram
E agora eu vou contar
Do amor do príncipe
Shah-Jehan pela princesa
Mumtaz Mahal
Do amor do príncipe
Shah-Jehan pela princesa
Mumtaz Mahal...

Tê Tê Tê, Têtêretê
Tê Tê, Têtêretê
Tê Tê, Têtêretê
Tê Tê...
 
Ce qui veut dire :
 
Ce fut la plus belle
Histoire d'amour
Que l'on m'a raconté
Et que je vais vous raconter
Celle de l'amour du prince
Shah-Jehan pour la princesse
Mumtaz Mahal...
 
On vous laisse l'écouter !
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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 06:25

Existe-t-il beaucoup de trafic d’enfants en Inde ?

 

Il y a malheureusement plusieurs pommes véreuses dans le monde de l'adoption indienne. Heureusement elles sont bien connues, et on été à chaque fois dénoncées par la presse. J'en parle occasionnellement dans mon blog, Ces cas sont rares, et que ces agences ont perdu leur licence les autorisant à travailler dans l'adoption. Mais le mal a été fait, que ce soit pour les enfants, leurs familles biologiques et adoptés, et les conséquences sont souvent comme des bombes à retardement qui salissent l'image de l'adoption en Inde malgré le sérieux et le dévouement de tous les autres acteurs dans le domaine.

 

aaaaamai2010-0545.JPGNotre OAA travaille avec une quinzaine d'orphelinats (RIPA) indiens, et je constate au quotidien tous leurs efforts, leur dévouement pour le bien être des enfants malgré toutes les difficultés qu'ils peuvent rencontrer. Pour moi, la réalité de l'adoption indienne est là, bien loin des terribles faits dénoncés par la presse à bien des reprises sur les rares cas de trafics ou scandales de l'adoption. D'ailleurs il est important de préciser que la procédure d'adoption en Inde est extrêmement bien cadrée, et que l'Inde a signé la convention de la Haye depuis 2002. Tout est détaillé sur le site web de la CARA (guidelines, listing et licences des agences reconnues etc.).

 

Par contre, pour en revenir aux trafics,  j'entends de plus en plus parler d'adoptions illégales domestiques (Indiens en Inde), par des indiens préférant passer par des médecins, hôpitaux, plutôt que de passer par la procédure légale, plus longue et complexe. Heureusement cela ne concerne pas l'adoption internationale, et de toute façon un enfant adopté illégalement par un couple français ne pourrait jamais obtenir son visa pour la France s'il ne produisait pas au service consulaire des documents tel que le NOC, jugement d'adoption, attestations de l'OAA, attestation d'un orphelinat reconnu par la CARA etc.

 

Il y a aussi bien sûr de nombreux trafics d'enfants en Inde, exploités pour l'esclavagisme, le child labour, la prostitution. Ces trafics sont de plus en plus souvent abordés par la presse et combattus par de nombreuses ONG indiennes. Mais ils ne concernent pas que les enfants orphelins, ces enfants ont souvent une famille, donc cela n'a rien avoir avec l'adoption.

 

Quelle est l’association d’adoption dont vous faites partie ?

 

Je suis responsable des adoptions indiennes pour l'OAA "Les Enfants de l'Espérance". Notre OAA travaille avec l'Inde depuis plus de 25 années. Nous sommes une vingtaine de collègues tous bénévoles et parents adoptifs pour la plupart.

 

Je suis l'interlocuteur principal de notre OAA avec nos partenaires indiens (orphelinats, aides sur place, autorité centrale de la CARA..), et accompagne fréquemment des familles qui vont chercher leur enfant. Je travaille en tant que bénévole (non rémunérée). Je suis ingénieur de formation, et j'avais travaillé avant cela pendant plus de 10 ans en tant qu'ingénieur logistique dans une société de consulting. Mais lorsque je suis tombée dans la marmite de l'adoption, celle-ci est vite devenue une passion pour moi, et j'ai du mal à m'en sortir tant la passion a pris le dessus dans ma vie ! Cette mission me permet de travailler à mon domicile, et je peux ainsi profiter à fond de mes enfants. Certes je suis une mère au foyer, mais croyez moi, mon travail de bénévole me pompe une grande partie de mon temps libre, et je suis une fervente militante pour la journée de 48 heures afin de pouvoir m'en sortir correctement !!

 

Plus sérieusement, grâce à mon travail de bénévole au sein de EdE, j'aaaaamai2010-1153.JPGai pu découvrir de nombreux domaines qui m'étaient inconnus, rencontrer des gens merveilleux, être témoin de nombreux miracles et moments d'exception.... Je me sens privilégiée, mais aussi broyée par la responsabilité d'avoir entre nos mains ("nos" car nous sommes une équipe !) l'avenir d'enfants, les espoirs de ces familles qui comme moi avant, désespèrent de devenir parents...

 

Au quotidien, je dois être à la fois une interlocutrice de choc, de charme, de persévérance et de patience pour gérer mes interlocuteurs indiens "très indiens" donc pas toujours faciles à gérer ou comprendre! Mon métier est un savant mélange de communication, de social, de psycho, de médical... bien loin de mon diplôme d'ingénieur ! Notre travail est souvent difficile, ingrat, parsemé de doutes et de déceptions. Malgré tout, nous continuons notre travail, et le grand bonheur des enfants une fois installés dans leur famille en France est notre récompense et notre carburant pour continuer à avancer.

 

Etes-vous allée souvent en Inde, connaissez-vous ce pays ?

 

Je connais bien l'Inde du fait de mes origines indiennes (j'ai d'ailleurs la double nationalité OCI), bien avant que je sois bénévole pour EdE. Actuellement, je m'y rends environ 3 fois par an, visitant notre quinzaine d'orphelinat éparpillés dans tous les coins de l'Inde ! En fait, l'Inde ne me dépayse plus du tout (je dis souvent que le Tarn et Garonne, région d'où vient mon mari est bien plus dépaysant pour moi que l'Inde...), j'ai plutôt tendance à avoir sur ce pays un regard assez critique et amer, tout en continuant à l'aimer très fort...

 

A SUIVRE

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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 14:38

Soupe de gambas du sud de l'Inde

  007

 

 

Cette soupe est vraiment très facile à réaliser en quelques minutes avec n'importe quel crustacé ou filets de poisson coupés en gros cubes ! Pas mal d'épices mais en goûtant vous arriverez à reconnaitre chacune d'entre elles. Et le riz ajoute une petite touche délicieuse  !

 

 

 

 

 

Pour 4 convives

 

Ingrédients

 

3 cuillères à soupes d'huile d'arachide

3 cuillères à soupe de graines de moutarde

Une poignée de feuilles de curry (ou coriandre fraiche)

2 pincées de cumin

1 cuillère à café de garam masala

1 cuillère à café de piment en poudre

2 cuillères à café de curcuma

3 petits piments (facultatif)

30 grammes de gingembre frais épluché et rapé

6 gousses d'ail écrasées

2 oignons finement hachés

2 jus de citron

2 poignées de riz basmati

600 ml d'eau

600 grammes de filets de poisson ou 8 belles gambas surgelées

2 boites de conserve  de lait de coco

Coriandre fraiche ciselée

3 cuillères à soupe de noix de coco fraiche ou en poudre (facultatif)

 

Préparation

 

Dans une grande casserole, faire chauffer l'huile, ajouter les graines de moutarde, les feuilles de curry, le cumin, le garam masala, le piment en poudre et le curcuma. Faire revenir quelques minutes et vous pourrez vite sentir toutes les effluves des épices envahir votre cuisine. 

Ajouter les piments frais, le gingembre, l'ail et les oignons. Continuer à faire cuire à feux doux jusqu'à ce que les oignons soient translucides. Puis verser le riz et l'eau. Amener à ébullition et laisser cuire pendant une quinzaine de minutes.

Ajouter le poisson, ou les gambas et le lait de coco et une pincée de sel. Couvrir et continuer la cuisson pendant encore dix minutes. Rectifier l'assaisonnement si nécesaire puis juste avant de servir presser deux jus de citrons dans la préparation et une poignée de coriandre fraiche et la noix de coco.

Servir bien chaud !

 

 

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