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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 04:00

Poverty-in-India-copie-1.jpgLa commission de planification indienne vient de redéfinir le seuil de pauvreté en Inde.

 

Le seuil de pauvreté est une notion importante qui détermine le nombre de personnes vivant en dessous du « Below Poverty Line » et donc habilitées à recevoir les aides de l’Etat.

 

La Commission vient de fixer ce seuil à 32 roupies par jour (par personne) pour les populations urbaines et à 26 roupies par jour pour les populations rurales. Ce qui revient à fixer ce seuil respectivement à 15€  et à 12€ par mois ! En retenant ce nouveau seuil la Commission a calculé qu’il y avait 407 millions d’indiens concernés !

Ceci revient à dire que pour une famille de 5 personnes, le seuil représente Rs 4824 ou Rs 3905 (en zone rurale) par mois.

 

En fixant le seuil à ce niveau, la Commission estime qu'une famille de 5 personnes peut vivre en ville avec Rs 4824 (environ 70€) par mois !  C'est très bas bien sûr. Mais cela donne surtout une idée de la réalité de la pauvreté en Inde.

 

 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 10:03

magolre.jpgLa Cour des Comptes indienne (The Comptroller and Auditor General - CAG) a présenté au parlement son rapport sur la situation d’Air India, situation particulièrement mauvaise.

Lors de la fusion d’Air India et de Indian Airlines en 2005, les deux compagnies ont passé un grand nombre de commandes d’avions, achats financés par de la dette, le gouvernement n’ayant pas voulu recapitaliser la compagnie nationale aérienne. Ainsi en décembre 2005 Air India a commandé 68 avions à Boeing et Indian Airlines a commandé 43 avions à Airbus en février 2006. Le rapport critique durement ces achats qui auraient dû être faits de manière concertée entre les deux compagnies et non de manière séparée comme si elles étaient indépendantes.

Depuis la situation s'est dégradée. Commercialement Air India perd des parts de marchés face à des concurrents privés comme Jet Airways et Kingfisher. Air India continue d’avoir une mauvaise réputation sur le plan de la sécurité et enfin la situation financière est tout simplement catastrophique.

Air India a aujourd’hui près de 8 milliards de dollars de dette et surtout est en déficit opérationnel d’environ 4,5 milliards de dollars.

Régulièrement Air India est obligée de décaler le paiement des salaires de ses 40.000 employés et doit payer très cher le remplacement des pilotes qui préfèrent travailler pour d’autres compagnies.

Récemment le groupement Star Alliance a refusé la demande d’Air India de devenir membre de Star Alliance. Air India était pourtant parrainée par Lufthansa. Il y a quelques jours les autorités indiennes ont refusé à Lufthansa l’autorisation de faire atterrir à Delhi ses A-380 !

Mais finalement au-delà de la gestion défaillante d’Air India, compagnie publique, c’est bien la défaillance de l’Etat qui est pointée du doigt. Si bien qu’aujourd’hui on voit mal comment Air India pourra s’en sortir. Sa privatisation est une possibilité bien sûr mais la mariée n’est pas très attractive et on voit mal les acquéreurs se précipiter. Quelques observateurs évoquent même l’idée de liquider Air India et de vendre ses actifs.

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 10:46

image.jpgLe groupe Peugeot a confirmé, le 1er septembre, son retour en Inde. Nous avions écrit un article à ce sujet en février dernier, mais le projet d’investissement est maintenant confirmé et plus précis.

 

Peugeot a signé un accord avec l’état du Gujarat pour la construction d’une unité de productions véhicules (avec une capacité de production de 170.000 voitures), de moteurs et de boîtes de vitesses à Sanand, près d’Ahmedabad. Peugeot  prévoit d’investir près de 650 millions d’euros et de créer, avec le gouvernement du Gujarat un Institut de Développement des Compétences Automobiles.

 

Il s’agit en Inde d’assembler la 508 et une berline de taille moyenne.

 

En matière d‘image Peugeot va lancer sa signature « MOTION&EMOTION » et le groupe sera présent au salon automobile de Delhi qui se tiendra en janvier 2012.

 

Donc Peugeot ne s’associe finalement pas à un partenaire local et se lance seul à la conquête du marché indien. C’est un pari qui comporte des risques, notamment sur le plan de la distribution et du service après-vente, mais le marché indien est un marché prometteur et donc stratégique.

 

On souhaite bonne chance au lion…au pays des tigres !

 

Source :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0201603572285-psa-signe-son-retour-en-inde-apres-l-echec-des-annees-1990-213582.php

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 10:19

L'Economic Advisory Council du premier ministre (EAC) n'a pas maché ses mots dans son dernier rapport. Après s'être félicité de la prévision de croissance de 8.2%, le EAC pointe sur tout ce qui ne va pas en Inde.

 

imagesCATU3MON.jpgIl n'hésite pas à écrire que le gouvernement doit sortir de son cocon d'inaction car il donne l'impression de ne jamais vouloir déplaire à tel ou tel secteur de la société. Sur la création du nouvel Etat du Telangana, l'EAC dit qu'il faut le créer et créer une autre capitale pour l'Andhra Pradesh. Il faut aussi déréguler le prix du diesel, ouvrir complètement le secteur du retail, y compris la grande distribution, aux investissements étrangers, imposer 1% de taxe sur les importations de pétrole, privatiser les industries du charbon.

 

Et il ajoute qu'il faut éliminer tous ces mécanismes d'inertie qui pénalisent, en la ralentissant, l'économie.

 

Il est vrai qu'actuellement le gouvernement semble naviguer sans gouvernail. Beaucoup de "policy-makers" indiens pensent que l'Inde pourrait croître beaucoup plus vite qu'au rythme de 8%. Ils ont macro-économiquement raison mais on ne réformera pas rapidement l'Inde. Les pesanteurs sont toujours là.

 

 

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 06:31

Ce billet n’a pas de rapport direct avec l’Inde, mais il relève finalement de l’actualité internationale et économique et ce sujet alimente de nombreuses discussions avec mes collègues indiens.

 

Du fait de la dette grecque, l’euro connaît une véritable crise de crédibilité et aujourd’hui de nombreuses spéculations alimentent la morosité générale.

  imagesCAWE9S4D.jpg

Je lisais dimanche matin une responsable socialiste, dire qu’il fallait limiter le pouvoir des agences de notation. Ce qui inspira sans doute ce billet fut que la même responsable préconisait une augmentation de 30% du budget de la culture. Il semble que certaines personnes, à droite comme à gauche, aient du mal à comprendre certaines réalités économiques. C’est donc à eux que je dédie ce billet.

 

Commençons par le plus facile, les agences de notations. Les agences de notation sont des équipes de professionnels qui notent les entreprises, certains instruments financiers, les villes, les pays. Ces équipes analysent la situation et traduisent leur évaluation en une note qui est en fait l’expression d’une probabilité de défaut dans un horizon de temps donné. Ayant pratiqué ces agences durant de nombreuses années, je dois reconnaître leur professionnalisme. Vouloir limiter leur pouvoir, je ne sais pas ce que cela veut dire ? On peut être enclin à les supprimer ou à les interdire ce qui reviendrait à casser le thermomètre pour que le malade ne puisse connaître sa température. Il est vrai qu’une dégradation de note a des conséquences financières mais pas plus que la baisse d’un cours de bourse. Si on est dans un système économique ouvert et transparent, il faut en accepter les règles de transparence.

 

Mais revenons à la crise de l’euro, actuellement alimentée par la dette grecque. Faisons d’abord quelques constats puis résumons ce qu’il convient de faire.

  52694529

Ce qui se passe n’est pas très compliqué à comprendre ; l’Etat grec a accumulé une dette bien supérieure à ses capacités de remboursement. Qui est responsable de cette situation ? C’est simple c’est l’Etat grec et l’Europe mais aussi les prêteurs. Pensez aux situations qui frappent certains français en situation de surendettement. On peut reprocher à l’Etat grec, aidé en cela par une banque américaine sans scrupule, d’avoir lors de son adhésion à l’euro maquillé sa comptabilité publique. On peut surtout lui reprocher de n’avoir pas su équilibrer ses comptes.  Les règles d’endettement, comprises dans le Traité de Maastricht (Pacte de stabilité et de croissance) prévoient que la dette publique ne peut excéder 60% du PIB. En 1999, pour la France on était à 59%, et on atteint aujourd’hui à 78%. La Grèce est à 113%, l’Italie à 115%.

  tintin.jpg

Le constat est que l’Europe a laissé filer la dette publique de la zone euro. On peut bien sûr débattre du lien entre accroissement de l’endettement et relance économique car dans certains cas, il faut savoir oser s’endetter pour relancer l’économie, mais cet exercice trouve ses limites dans la croissance mondiale. Le vrai constat est que l’Europe n’a pas aujourd’hui les moyens de contraindre les Etats à la rigueur budgétaire. Il ne peut y avoir de réussite de l’euro sans discipline financière. Sa crédibilité est à ce prix. Cela vaut pour la Grèce autant que pour la France.

 

Le deuxième constat est que l’euro dans sa construction implique l’idée qu’il existe une solidarité monétaire à l’intérieur de la zone euro. Le non règlement de la situation grecque serait à juste titre interprété comme la faillite du système euro.

 

Ce qu’il faut faire n’est pas très compliqué à énoncer, mais cela semble hélas plus compliqué à réaliser.

 

Il faut d’abord sauver la Grèce. Restructurer cette dette en l’allégeant, le fardeau devant être porté par les grecs et l’Europe. Nous ne sommes pas convaincus par l’idée qu’un abandon partiel de créance de la part des prêteurs soit vraiment dans l’intérêt de l’Europe, car de défaut (même partiel) de paiement serai107_0_3131299877.gift analysé comme un défaut de solidarité; et n'oublions pas que ici la solidarité signifie confiance.

 

Nos amis grecs doivent ensuite réduire leur déficit public; les règles du Traité de Maastricht limitent à 3% du PIB ce déficit. On est depuis plusieurs années en Grèce entre 8 et 10% ! A titre de comparaison, le déficit est de 7% en france et à 11% aux Etats-Unis.

 

Il faut surtout revenir à la discipline financière européenne. Comme le dit Jean Peyrelevade dans son excellent blog http://peyrelevade.blog.lemonde.fr/, il faut centraliser la gestion de la dette publique des Etats et imposer la discipline. Mais bien sûr cela suppose que dans les Etats de la zone euro, les responsables politiques aient le courage de tenir un discours de vérité sur l’endettement et le déficit.

 

 

 

 apollon-31.jpg

 

 

On voit bien, dans cette construction européenne, qu’il manque un leadership politique. Et c’est vraiment dommage car l’Europe constitue non seulement une grande zone économique de ce monde mais aussi une zone du monde qui porte de manière durable de grandes valeurs démocratiques qui nous sont enviées. Et c’est enfin un ensemble culturel homogène ayant atteint un niveau de développement assez remarquable. Il serait d’ailleurs paradoxal que la Grèce berceau culturel de l’Europe ne soit pas sauvée par elle.

 

Au fond, avec cette crise grecque, je me sens davantage européen.

 

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 10:23

64691_o.jpgUn des thèmes fréquemment abordés en Inde est celui de la « financial inclusion », ce qui veut dire l’accès aux services bancaires pour les indiens qui vivent dans les zones rurales (soit 70% de la population).

Aujourd’hui 45% des indiens adultes seulement ont un compte bancaire et 59% des indiens vivant dans les zones rurales n’ont pas de compte de dépôts dans une banque.

Depuis longtemps, le gouvernement a fait de l’inclusion une priorité mais dans les faits il ne s’est pas passé grand-chose.

Récemment la banque centrale a pris des mesures très innovatrices en autorisant le concept de « business-correspondant » développé dans le cadre de partenariats entre des banques indiennes et des entreprises. Concrètement, il s’agit d’entreprises de télécom qui sont bien implantées dans les zones rurales et qui s’engagent à assurer des opérations bancaires de base pour cette clientèle. La banque centrale semble avoir bien pris en compte que ce nouveau système de banque low-cost nécessitait quelques aménagements de sa réglementation.

Connaissant la banque centrale et toute sa rigueur bureaucratique, on ne peut que saluer cette nouvelle politique qui permettra à terme d'ouvrir la possibilité à une population pauvre d'ouvrir des comptes d'épargne et de bénéficier de taux d'intérêts de l'ordre de 8 à 9%.

 

On espère simplement que cette nouvelle politique soit effectivement mise en place.

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 05:35

 

886.jpgLe coiffeur Jean-Claude Biguine est implanté en Inde depuis 3 ans. Un coiffeur français peut-il réussir en Inde et ce type d’expertise s’exporte-t-elle? Le cas de Jean-Claude Biguine est d’autant plus intéressant que d’autres coiffeurs français ont tenté dans le passé de s’implanter ici mais sans succès pour Franck Provost et avec un seul salon pour Dessange à Delhi. En Inde, les salons Jean-Claude Biguine reprennent le concept Biguine international de "Maison de beauté" avec la coiffure et le spa (massage, manucure, pédicure, soin du visage et du corps). On ne peut que saluer cette implantation de cette marque française, même si dans ce cas on nous reprochera de faire un peu de cheveu-nisme !

Nous sommes donc allés interviewer Dharmendra Manwani le responsable de Jean-Claude Biguine en Inde.

 

 

Can you tell us where this idea to launch Jean-Claude Biguine in India came from? Who got this idea?

 

When we took over this project to identify the markets for beauty, BRIC nations emerged as the countries with untapped potential in this space. The growth figures specifically in India were quite encouraging (beauty industry growing at the rate of 30% annually) for an organized chain of salon and spa to explore the market. It came across more as a challenge to consolidate the fragmented Indian market and to establish a brand which will lead in organizing this industry.

 

With the trends like rising purchasing power and discerning Indian consumers, who are well travelled and are exposed to International trends and fashion, it became quite imperative to fill the need gap of a one-stop beauty destination with luxurious experiences accessible at premium price-points. Now, it’s been over 3 years and we have successfully launched 5 salons in Mumbai and 1 in Bangalore and have further aggressive expansion plans.

 

Jean-Claude Biguine is a subsidiary of the French company or a franchise?

 

Jean-Claude Biguine India is an independent set up with master licence from Jean-Claude Biguine Paris and works very closely with them.

 

We were told that the business is expanding? How many salons do you have now? Dharmendra-Manwani.jpg

 

Jean-Claude Biguine currently has 6 outlets in India (5 Mumbai and 1 Bangalore) and has future expansion plans too. In Mumbai, Jean-Claude Biguine has its flagship salon located in Bandra, spread across 5000 sq ft. with three layers.

 

The brand also went into a strategic tie-up with Aditya Birla’s retail arm called Madura Garments to be their grooming partners in their retail venture called The Collective. Through this partnership, we have one salon presence in Bangalore and one at The Palladium, Mumbai. We recently independently launched three more salons in Mumbai at Kemps Corner, Juhu and Colaba capturing the so-called platinum strip of the city.

 

Is it true that each salon is managed by a French hairdresser?

 

All our top stylists in each of our salons are expert French hairdressers. However, our salons are managed by experienced and efficient Indian professionals.

 

How the expertise of Jean-Claude Biguine is implemented in India? It might be different from what we know of Jean-Claude Biguine in France, because Indian people may see the hairs differently. Your offer to customers had been adapted to the local market?

 

Well, we do have local flavours in all our services that comes from extensive 2 years trainings of our French stylists and Indian experts before working on the floor. Our international collections are now slightly tweaked considering India and Asia at large as a market.

 

Our stylists make sure that they localize their expertise to suit Indian needs and they regularly get trained on the same. Some of our make-up products that are only meant for European skin do not get launched in India and hence, there will be change in the menu depending upon various regions. But otherwise, we thoroughly believe in consistency across.

 

How Indian customers perceive this French brand name of Jean-Claude Biguine?

 

The response has been overwhelming. Our flagship store in Bandra received immense response which led us to expand rapidly.

 

What are your plans for the future?

 

We received an immense response from our flagship salon in Bandra and decided to rapidly expand and cover what we call the platinum strip in Mumbai. With our successful launch of Kemps corner outlet, we went ahead to provide the need gap which exists in the salon industry by providing an organized, head-to-toe beauty destination to our western suburbans. Immediately, we will be looking at opening more salons in Mumbai and simultaneously explore Bangalore and Delhi. We plan to open 50 salons in the next 5 years and that’s what we are focussing on. For the same purpose, we are exploring various avenues of partnerships, presence in luxury hotels, independent salons in high streets and other interesting collaborations which come our way.

 

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 09:03

Le Times of India publie aujourd’hui un article intéressant sur de récentes déclarations faites par Ratan Tata. Nous avons un peu raccourci cet article que nous avons laissé en anglais. Ratan Tata évoque tout d’abord l’opulence de Mukesh Ambani mais évoque surtout JLR ( Jaguar Land Rover) en Angleterre.

 

LONDON: TatRatan Tataa group chief Ratan Tata has said he is surprised why fellow tycoon Mukesh Ambani wants to live in the opulence of a billion-dollar home in south Mumbai.

"It makes me wonder why someone would do that," Tata said in an interview published on Saturday in The Times newspaper of London. "The person who lives in there should be concerned about what he sees around him and (ask) can he make a difference," Tata said when asked about Antilla, the 27-storey Ambani home on Altamount Road. "If he is not, then it is sad because India  needs people to allocate some of their enormous wealth to finding ways to mitigate the hardship that people have." Expressing concern about the rich-poor gap, Tata said, "We are doing so little ab
out the disparity. We are allowing it to be there and wishing it away."

The tycoon, who bought steel maker Corus and car manufacturer Jaguar Land Rover in 2006 and 2008 to become the biggest manufacturing employer in Britain, also questioned the work ethic of British managers, saying they did not "go the extra mile" unlike their Indian counterparts. "It's a work ethic issue. In my experience, in both Corus and JLR, nobody is willing to go the extra mile, nobody. I feel if you have come from Mumbai to have a meeting and the meeting goes on till 6pm, I would expect that you won't, at 5 o'clock, say, 'Sorry, I have my train to catch. I have to go home."

Stating that things were different back home, Tata added, "If you are in a crisis (in India), it means working till midnight, you would do it. The worker in JLR seems to be willing to do that; the management is not." He said earlier, JLR's entire engineering group would be empty on Friday evenings. But that had changed. "The new management team has put an end to that. They call meetings at 5 o'clock."

Tata, who is a member of British Prime Minister David Cameron's business advisory group and co-chairman of the UK-India CEO Forum, said India was lucky to have Barack Obama in the US and Cameron in the UK. "Both of them are open to ideas; they are very pragmatic in their views. Each of them feels that India is a land of some opportunity for themselves. I think he (Cameron) is doing something quite far-sighted because we really have long traditional ties with England."

Tata was the only person outside the government to have had two private meetings with the British PM during his first three months in office.

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 10:27

En Inde, l'année fiscale commence le 1er avril. Et la journée d'hier était importante puisque le ministre des Finances présentait au Parlement la proposition de budget pour l'exercice 2011-2012.

 

Rassurez-vous on ne va pas commenter en détail les 197 mesures annoncées et énoncées une à une dans un très long discours du ministre.

 

La presse ne parle bien sûr que de cela. Mais si l'on prend du recul par rapport à toutes ces mesures techniques et fiscales dont l'objectif est de diminuer le déficit des comptes publics tout en favorisant la croissance par l'investissement dans les infrastructures, sans oublier les mesures destinées à réduire l'inflation et les inégalités dont souffrent certaines parties de la population comme les agriculteurs, on note avec satisfaction que l'Inde veut continuer sur la voie de l'ouverture et sur la voie de l'amélioration de la gouvernance (diminution de la corruption).

 

Quoiqu'en disent certains observateurs, et même si ce budget comporte peu de surprises, l'Inde ne modifie pas son cap. Et quel chemin parcouru depuis 1991, date des premières mesures de libéralisation, ou d'ouverture, de son économie. On l'oublie, mais l'Inde était engluée alors dans la plannification à la soviétique et ceci est admirablement illustré par ce dessin paru dans la presse économique ce matin.

 faucilleroupie

 

   cro.jpg

 

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 05:30

26mf1.jpgLa micro finance indienne est inquiète. Une mesure prise par le gouvernement de l'Etat de l'Andrah Pradesh pose un sérieux problème.

 

Au mois d’octobre cet Etat a voté une loi modifiant les conditions dans lesquelles les emprunteurs remboursaient leurs emprunts de micro finance. Avec l’objectif affiché d’en finir avec les pressions exercées sur les débiteurs mauvais payeurs, cet Etat a imposé que les représentants des institutions de micro finance ne rencontrent leurs débiteurs qu’en présence de fonctionnaires. Pour cet Etat, ces pressions sont responsables d’un grand nombre de suicides.

 

Il est vrai que l’activité de micro finance a explosé en Inde au cours de ces dernières années et particulièrement dans cet Etat qui concentre 30% des encours de crédit totaux. Il est vrai aussi que les taux d’intérêt sont élevés (plus de 30%) et que cette activité devient une industrie à part entière qui n’est pas régulée en Inde.

 

Mais le résultat de ces mesures est-il dans l’intérêt des emprunteurs ? Les Institutions de micro crédit ont cessé d’accorder des prêts de micro finance en réaction à ce qu’ils considèrent être une mesure brutale.

 

De fait, nous pensons que cette activité doit être encadrée et régulée, notamment dans les relations entre institutions de micro finance et emprunteurs. Un code de bonne conduite doit être mis en place.

 

Mais se focaliser sur le niveau élevé des intérêts est une erreur ; rappelons que les micro crédits sont des crédits accordés à des personnes qui ne peuvent pas avoir accès à des crédits et que bien souvent ces prêts permettent de démarrer une activité rémunératrice. Par ailleurs vu le faible montant unitaire des prêts et le grand nombre d’emprunteurs, le coût de distribution est très élevé.

 

Jusqu’à présent, les impayés étaient peu élevés car bien souvent les emprunteurs étaient cautionnés par leur entourage ; en effet ces crédits (de faible montant) sont souvent accordés sur la base de la confiance qu’exprime l’entourage sur la capacité de l’emprunteur à entreprendre une activité donnée et pour laquelle il sollicite un micro crédit.

 

Oui donc pour une règlementation spécifique, et non à cette mesure unilatérale qui plombe sérieusement l’avenir du micro crédit en Inde.

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