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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 17:09

































































































































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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 13:21

Soupe d’épinards Palak Shorba

Pour 4 personnes

Ingrédients

600 grammes d’épinards en branches surgelés ou frais
2 pincées de sucre en poudre
5 gramme de beurre
200 ml de lait demi écrémé
Sel et poivre
1 cuillère à café de noix muscade râpée
Un peu de crème fraîche ou liquide pour accompagner

Faire cuire et réduire les épinards dans une grande casserole avec une pincée de sucre et laisser cuire 4 minutes puis égouter les épinards. Dans une autre casserole, incorporer le beurre, les épinards, le lait, deux verres d’eau, une pincée de sucre,  sel, poivre et noix muscade. Porter à ébullition pendant deux minutes et retirer du feu. Mixer le tout et servir chaud avec un peu de crème fraiche sur le dessus.

Geoffroy apprécie beaucoup cette recette toute simple où les épinards sont bien mis en valeur et la noix muscade reste une épice pas du tout spicy !!!! (Note de Geoffroy : je confirme, c'est vraiment délicieux, cela fond dans la bouche ! )

La noix muscade est le fruit du Myristica Fragans, un arbre tropical originaire d’Indonésie et qui est cultivé aussi aux Antilles. Les indiens ont toujours utilisé cette épice pour ces vertues médicinales notamment pour des petits soucis digestifs, des troubles du sommeil, des problèmes de rhumatisme et est considéré comme un aphrodisiaque. On trouve dans le commerce des crèmes à base de poudre de noix muscade qui permettent de combattre l’eczéma. Le beurre de noix muscade est ici utilisé ici comme un des composants du dentifrice, des bougies ou même encore des fragrances de parfums. En Inde, cette épice sert surtout à relever la viande, le riz et certains desserts. Le pudding à base de riz et de noix de muscade est vraiment délicieux.
Tout comme une petite recette sucrée, très facile à réalisée, cuisinée dans l’état du Kerala dont nous vous faisons partager la recette.


Bananes caramélisées Kele Ka Halwa

Pour 4 personnes

Temps de cuisson 60 minutes

Préparation 10 minutes

50 grammes de beurre
3 bananes hachées
1 petit verre de sucre
1 cuillère à café de noix muscade
1cuillère à café de cardamome en poudre

Faire chauffer le beurre dans une grande poele et y ajouter les bananes hachées ainsi que le sucre, laisser cuire à feu doux, remuer de temps en temps. Lorsque la préparation devient de couleur marron et collante, retirer du feu et y ajouter la cardamone et la noix muscade.

Mettre les bananes caramélisées dans un grand moule, laisser plusieurs au frais puis couper en carrés ou en tranches. Servir bien frais.

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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 08:17

Surate est alors le théâtre de troubles politiques. Anquetil-Duperron assiste à la montée en puissance de l’hégémonie anglaise. Il ne se range d'aucun côté. Il se fraye seul une voie au milieu des nationalités, des communautés et des religions.


Il rencontre enfin, après trois années d'errance et d'aventure, des destours, docteurs parsis versés dans les textes sacrés de la vieille religion iranienne. Trois d'entre eux, principalement le vénérable destour Darab se prêtent à ses demandes de manuscrits et à lui enseigner leurs langues et leur religion. Le contact ne se fait pas sans le heurt des deux cultures. D'un côté le jeune français récemment sorti des écoles de son pays, de l'autre un maître âgé, détenteur d'une tradition soigneusement défendue dans une communauté religieuse fermée. Le caractère impulsif et soupçonneux du premier n'arrange pas les choses. Mais sa volonté est inébranlable. En définitive il se réalise une rencontre intellectuelle de la plus haute qualité entre le jeune français et le destour Darab. Leurs relations s'améliorent avec le temps et aboutissent à une estime mutuelle. Le maître parsi a reconnu l'intelligence de son disciple. Celui-ci a acquis ou copié les manuscrits fondamentaux et a recueilli l'explication de leur contenu.


Le 16 juin 1759, soit 4 ans après son arrivée, Il est fier d'annoncer qu'il a achevé une traduction du Vendidad. Il écrit aussitôt au Chancelier de Lamoignon, le priant d'appuyer auprès du roi « un ouvrage unique en son genre, la traduction du manuscrit de Zoroastre « et de le lui faire agréer. Il écrit au roi le suppliant « de favoriser son travail et de donner dans l'Inde des ordres pour la recherche des Vedes ». De plus, il a beaucoup enquêté sur la pratique de la religion parsie. Il a, chose très rare pour un européen, pu visiter avec son maître un temple du feu le 20 juin 1760.


La réussite est complète. Mais ce n'était qu'une première partie de la mission qu'il s'était donnée. La deuxième partie était la quête des Vedas. Il s'y engage avec la même ardeur. Mais ce second grand projet avorte. Ayant un malheureux penchant à s'occuper de tout et de ce qui le regardait le moins, il reproche à un commerçant français des procédures malhonnêtes, le faisant un peu trop vivement. Cela aboutit à un duel où il laisse son adversaire mort sur la place de Surate. D'abord poursuivi par l'administration française, il doit se réfugier dans la loge anglaise. Les poursuites sont arrêtées, quand il arrive à prouver qu'il avait été attaqué.  Mais survient alors la prise de Pondichéry par les Anglais. Son avenir est sombre en Inde. Il accepte de retourner en Europe, embarque sur un vaisseau anglais, avec une caisse contenant ses papiers et 180 manuscrits. On le débarque en Angleterre. Il a des difficultés pour échapper au statut de prisonnier, surtout pour dédouaner sa caisse de manuscrits et la détourner de la convoitise d'un orientaliste anglais !


Malgré tout il arrive à Paris le 14 mars 1762 et le lendemain, 15 mars, dépose à la Bibliothèque du roi « LES OUVRAGES DE ZOROASTRE et les autres manuscrits qu'il avait destinés pour ce précieux trésor ».

De son voyage il écrira plus tard : « J'avais passé huit ans hors de ma patrie et près de six dans l'Inde. Je revenais en 1762 plus pauvre que lorsque j'étais parti de Paris en 1754... Mais j'étais riche en monuments rares et anciens, en connaissances que ma jeunesse (j'avais à peine trente ans) me donnait le temps de rédiger à loisir et c'était toute la fortune que j'avais été chercher aux Indes ».  Il vivra le reste de sa longue vie sur cette fortune.

Dès son retour la Bibliothèque du roi l'engage comme interprète pour les manuscrits orientaux. Il rend compte de sa mission à l'Académie des inscriptions et belles-lettres dans deux séances successives. Il y entre comme membre associé le 6 septembre 1763, est nommé pensionnaire le 9 décembre 1785. Il y fait de nombreuses communications et multiplie les publications dans les Mémoires et le Journal des Savants. Son premier ouvrage d'importance est en 1771 le Zend Avesta en trois volumes. Le premier, de quelque quatre cents pages, est consacré en entier au récit de son voyage. On attendait un livre d'érudition. C'est un récit passionnant et qui va passionner l'Europe.


Anquetil Duperron s'y révèle tout d'abord un grand écrivain. Il aime parler de lui. Il raconte ses aventures, ses maladies, ses déboires, ses querelles, ses succès, sans plaintes, sans complaisance, sans plaidoyers. Il se juge lucidement. Ce n'est pas une simple confession. Il entend tirer une philosophie de son expérience. On croit parfois lire un nouveau Montaigne dans la belle langue du XVIIIe siècle. D'un autre côté, il est de son temps, emprunte la grandiloquence montante de la fin de son siècle. Il touche aussi au préromantisme. Son texte se charge de sensibilité. Il lui arrive de s'exalter devant les beautés de la nature. Sa phrase, bien frappée, a une sonorité musicale, une cadence personnelle, un mouvement qui suit l'inflexion de la pensée, de l'émotion. On croit déjà lire Chateaubriand.

A SUIVRE

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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 10:27

« Dans la peau d’un intouchable », de Marc Boulet


Marc Boulet est un journaliste qui a fait « Langues O » et parle l’anglais, l’albanais, le coréen, le chinois, l’italien et l’hindi !


Mais l’hindi il va l’apprendre à travers une expérience assez incroyable. En 1992, il décide de vivre comme un intouchable et donc de devenir, pendant quelques mois, un intouchable.


Ce livre est le récit de cette expérience peu ordinaire. Marc Boulet veut passer réellement pour un intouchable et partager la vie des intouchables, au milieu d’eux, à Bénarès. Mais bien sûr pour devenir un intouchable, pour être pris pour un intouchable, il faut d’abord changer son physique, ce qu’il raconte avec beaucoup d’humour ; en effet le physique c’est la couleur de la peau, les cheveux, la moustache (là c’est facile). Mais il faut aussi parler l’hindi et s’inventer un passé crédible afin de ne pas être démasqué. Tout cela il l’a fait !


Marc Boulet n’est pas un « intellectuel », non c’est plutôt un homme bien ancré dans le réel, bien dans sa peau, sans complexe et qui s’obstine dans son objectif. Le livre n’est pas un précis de sociologie ; c’est une description bien réelle, souvent assez crue, de ce que peut être la vie d’un intouchable, les dialogues et discussions entre intouchables, les relations avec les autres castes. Bref une plongée dans ce monde dont on ne connaît que les contours.


L’auteur a le mérite de raconter ce qu’il a vu et entendu de manière directe et simple. Il nous emmène sans peine dans cette « plongée ». Si cette aventure a eu lieu en 1992, on sait bien qu’elle reste tout entière d’actualité.


Nous saluons volontiers le courage de ce journaliste car cela n’avait rien d’évident et vous conseillons ce livre qui vous permettra de mieux connaître l’Inde-de-tout-en-bas.

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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 08:12

Abraham Hyacinthe Anquetil-Duperron (1731 – 1805) fut le premier indianiste français !

C’est lui qui fera le premier connaître en France les Upanishad et le Zend-Avesta. Oui il fut le premier indianiste et aussi le premier historien des religions à aller en Inde. Anquetil-Duperron est en fait un savant, un érudit, qui très jeune décidera de partir en Inde. Dans le récit qui va suivre, vous lirez les aventures de ce savant en Inde. Mais Anquetil-Duperron n’est pas qu’un savant ! C’est une forte personnalité, presque une forte tête, en tout cas un homme au caractère difficile qui fait ce qu’il a décidé de faire.

Voilà un récit absolument passionnant, le récit d’une passion savante qui vient en Inde pour en comprendre et en ramener des trésors. Si l’on prend du recul, il fait partie des débuts du mouvement indianiste, de ceux qui feront connaître l’Inde en Europe, ouvrant la voie au début du XIX° siècle à ce que l’on a appelé la Renaissance de l’orientalisme, mouvement qui partit d’Allemagne et qui embrasa l’Europe. On le verra dans un autre article, mais nombre d’intellectuels français de l’époque (Victor Hugo, Michelet, Lamartine) réagirent à cette découverte de l’Inde.


Anquetil-Duperron fut un indianiste, un savant, un voyageur, un homme épris de liberté et qui écrivit des traités de politique et enfin un écrivain de talent.

Nous vous invitons à suivre le parcours de sa vie.


 

Né à Paris en 1731, il avait fait des études classiques à la Sorbonne, y avait appris l'hébreu, puis, remarqué par Mgr de Caylus, était entré à son séminaire d'Auxerre, avait enfin complété ses études dans les refuges jansénistes de Hollande à Rhynwijk et Amersfoort, où il avait été initié à l'arabe et au persan. Il gardera de cet enseignement janséniste, non des positions théologiques, mais l'esprit de rigueur et la sévérité du régime de vie. Revenu à Paris en 1752 il fréquente assidûment la Bibliothèque du Roi. Il en explore les fonds orientaux.

 

 « En 1754, j'eus occasion de voir à Paris quatre feuillets zends calqués sur un manuscrit du Vendidad Sadé qui est à Oxford. Sur le champ je résolus d'enrichir ma patrie de ce singulier ouvrage ». C'est ainsi qu'Anquetil-Duperron rapporte sa décision de partir pour l'Inde pour une quête de pure connaissance scientifique. Il avait à peine vingt trois ans. Il part l’année même ou Dupleix est révoqué et rappelé en France.


Il pouvait obtenir une mission. Il avait des protecteurs puissants auxquels il avait soumis son projet : l'abbé Sallier à la Bibliothèque du roi, l'abbé Barthélemy, Jean-Pierre de Bougainville, frère du navigateur, à l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres, le Comte de Caylus, Etienne de Silouhette, commissaire du Roi auprès de la Compagnie des Indes. Mais une grande volonté d'indépendance, l'impatience qui est son moindre défaut, lui font décider de se débrouiller seul. A l'insu de tous, même de sa famille, il s'enrôle comme simple soldat dans une compagnie en partance pour l'Inde. En arrivant à Lorient il apprend qu'il est remis de son engagement, gratifié d'un passage sur un vaisseau de la Compagnie des Indes et doté d'une modeste pension. Ses protecteurs avaient compris sa folie et agi à son insu.


Il descend à terre à Pondichéry le 10 août 1755. Il surprend la petite colonie française d'administrateurs, de militaires, de négociants, de missionnaires par la mission qu'il s'est donnée et surtout par son caractère obstinément individualiste. Il s'échappe vite de cette société, gagne Chandernagor, trouve là une société semblable, qui, de plus, est sur le pied de guerre. Français et anglais se disputaient âprement l'emprise du Bengale. Il s'échappe de nouveau, la veille de la prise du comptoir français par les Anglais.


Seul, il regagne Pondichéry en suivant la côte orientale de la péninsule indienne, traversant de nombreux états, souvent démuni de passeport, forçant des douanes et des postes de garde, pistolet au poing. A Pondichéry il retrouve son frère, Anquetil de Briancourt qui vient d'entrer au service de la Compagnie des Indes, comme chef de comptoir à Surate. Tandis que Anquetil de Briancourt continue vers Surate par la mer pour prendre son poste, Anquetil Duperron s'attarde à parcourir le Kerala pour enquêter sur les communautés chrétiennes et juives de cette région, puis explore par terre la côte occidentale de l'Inde, traversant de nouveau de multiples états, franchissant de multiples frontières, souvent sans passeport, parfois soupçonné d'espionnage, arrêté, relâché, n'ayant jamais que des appuis incertains, victime de fièvres et d'une gamme de maladies dont on ne peut faire le compte.


Il atteint Surate le 1er mai 1758. C'est le plus grand centre du commerce de l'Océan indien. Il contient une population très diverse, d'indous, de musulmans et de parsis, émigrés de Perse après la conquête islamique et pratiquant encore la religion de Zoroastre.

A SUIVRE

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 10:33

Nous sommes allés voir l'exposition de dessins d'Hemant Morparia à l'Alliance Française. Olivia avait réussi à le contacter et il était venu pour nous accueillir !

Hemant est donc ce médecin radiologiste qui travaille l'aprés-midi dans un hopital proche de chez nous et qui le matin dessine ! Homme charmant et plein d'humour qui se passionne pour le dessin. Ses dessins sont très purs, très drôles et abordent différents thèmes comme la santé, les inconvénients de la vie à Bombay, la vie politique indienne et étrangère. Il dessine avec des stylos sur du papier et colorie ses dessins à l'aquarelle. Il publie régulièrement dans des journaux indiens.

Voici donc quelques dessins que nous avons pu prendre en photo mais les originaux sont de bien meilleure qualité.

 

 

 

 

 


































































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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 14:10

Ceux qui vivent en Inde savent que la notion de temps est l’un de ces mystères auquel on a du mal à s’habituer. Moins prosaïquement, cette conception indienne du temps peut engendrer d’incommensurables frustrations !

Et en creusant on s’aperçoit que l’hindouisme ne divise pas le temps comme nous ! Et là, avant de lire la suite de cet article, munissez-vous de votre calculette…

Le grand responsable c’est Brahmâ !

Brahmâ c’est le dieu créateur de l’hindouisme (on voit tout de suite que le vieux débat sur est-ce les hommes qui ont inventé Dieu ou Dieu qui a inventé les hommes est dépassé, car là la religion est directement créée par un dieu, ce qui paraît quand même assez logique). Donc notre Brahmâ est la clef qui va nous permettre de comprendre la division du temps selon le calendrier hindou.

Notons que ce Brahmâ est un personnage à part dans les divinités hindoues car il est membre de la trinité des dieux hindous (avec ses copains Shiva et Vishnu). Il est représenté avec 4 têtes et 4 bras, et chacune de ses têtes récite un des quatre Veda. A la suite d’un incident, Brahmâ est en pénitence et n’est pas honoré en Inde (sauf dans un seul temple), contrairement aux autres dieux. Aucun culte ne lui est rendu mais aucun rituel ne se déroule sans que son nom ne soit prononcé.

Il n’empêche, Brahmâ est le centre du temps !

En effet une journée de Brahmâ (kalpa) correspond à une période cosmique (4 milliards et 320 millions de nos années), soit le temps de création d'un univers. Une seconde la vie de Brahmâ dure donc environ 333 heures de notre temps, voilà qui donne la proportion de ce changement d’échelle.

Chaque soir Brahmâ s'endort et ses nuits sont aussi longues que ses jours. Durant son sommeil, l'univers se dissout "temporairement" en un chaos aqueux pour être recréé à son réveil. Tous les êtres vivants n'ayant pas atteint la libération du cycle éternel des naissances, morts et renaissances sont alors réincarnés en fonction du karma qu'ils ont accumulé au cours de leurs vies passées. D'après la religion hindoue, Brahmâ crée l'univers chacun de ses jours puis le réintègre en lui chacune de ses nuits, sous forme de potentialité. En somme, en utilisant le vocabulaire de la cosmologie actuelle, chaque jour de Brahmâ commence par un Big Bang et se termine par un Big Crunch. Mais, à la fin du cycle de vie de Brahmâ, l'univers se résorbera dans l'ineffable esprit du monde et un nouveau dieu créateur commencera un cycle de création.


Et une année de Brahmâ est égale à 360 kalpas (1 jour plus une nuit, fois 360, soit 3 110 400 000 000 années). On n’entrera pas dans le détail mais chaque kalpa est lui-même sub-divisé en 14 manvantara (ou âges du monde) de chacun 308 571 429 ans. Le kalpa est aussi divisé en 1000 mahayuga (grands âges) de 4 320 000 années.


Chaque mahayuga comprend 4 âges. A la fin du présent âge, Vishnu apparaîtra sur terre sous la forme de Kalki, chevauchant son cheval blanc Devadattaî. Toute chose sera détruite et l'univers préparé pour une nouvelle création, qui commencera au début du nouveau cycle.


Et ce Brahmâ, qui manifestement prend le temps de vivre, vit 100 ans soit 311 040 milliards d'années. Au terme de la vie de Brahmâ l’univers entier sera dissous, Brahmâ lui même cessera d’exister (il aura fait son temps !).


Voilà qui est fort intéressant. Les applications de ce calendrier sont multiples : on peut imaginer que les salaires actuels mensuels seront payés désormais tous les jours, selon la durée des journées établie par le calendrier hindou ! On peut aussi imaginer que dire que l’on fera quelque chose demain remplacera l’expression « aux calendes grecques ». Et en ce qui concerne notre blog, nous aurons droit à de longues vacances lorsque nous déciderons de ne publier qu'un article par jour !
 

Quoi qu’il en soit, pour nos collègues et amis expatriés de Bombay et d’Inde, la prochaine fois qu’un plombier indien vous dira qu’il arrive (alors qu’il a déjà 3h de retard) dans « some time », vous serez plus indulgents !

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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 14:57


Cela est connu, les indiens aiment se faire remarquer individuellement. D'où leur étonnante passion pour les records de toute sorte. Dans ce blog nous avions parlé de cette indienne la plus hot qui avait ingurgité une quantité record de piment ! Et de fait, dans les journaux, nous voyons souvent l'annonce de records aussi inattendus que surprenants !

Mais là nous avons été plus que surpris.

Le "Times of India" du 28 août met en première page ce "record" médical auquel ni vous ni nous n'auraient aimé contribué... Un chirurgien (du Tamil Nadu - TN) a en effet établi le record du plus grand nombre d'opérations de cancer du sein, 14 opérations en 3h 30 !!!

Ce genre de records "médicaux" est hélas assez répandu ; pour être dans le Guiness un chirurgien a effectué 26 opérations d'hernie dans une seule journée. Du coup un de ses collègues de Chennai en a pratiqué 50 en une seule journée afin d'être dans le Guiness. Cela peut aller encore plus loin avec cette histoire d'un couple de médecins qui a fait pratiquer une césarienne par leur fils de 15 ans ! Ils ont quand même été interdits de pratiquer la médecine pendant un an.

Mais là, pour ce chirurgien qui a opéré 14 cancers du sein en 3h30, la communauté médicale a quand même réagi et s'est déclarée choquée. Le Ministère de la Santé a ordonné une enquête.

Les lecteurs du "Times of India" ont du aussi réagir car le lendemain une demie page était consacrée à cet étrange record. Le directeur de l'hôpital avait tenu une conférence de presse pour dire que le chirurgien ne cherchait pas du tout à entrer dans le Guiness mais qu'il avait voulu montrer que les hôpitaux publics étaient aussi performants que les hôpitaux privés...




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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 08:27

Voici un tableau...

Les questions que nous vous posons sont les suivantes :

Qui a peint ce tableau ? (là c'est plus que facile)

Qui est le personnage peint ? (là c'est plus dur)

Enfin, quelle est la relation entre le peintre et le sujet peint sachant que le premier est né après la mort du second ? (là c'est pour les érudits !)

Bien sûr nous ne vous posons pas ces questions par hasard car le sujet peint a un rapport avec l'Inde, ce qui fera l'objet d'une prochaine série d'articles...


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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 10:52

Hemand Morparia est radiologue et dessinateur. Il publie régulièrement des dessins dans la presse indienne (et aussi étrangère).
L'Alliance Française de Bombay exposera ses dessins à compter du lundi 7 septembre de 11 h à 17h. Nous espérons pouvoir acheter un livre sur ces dessins et vous les faire partager car ceux qui sont sur internet sont souvent en trop petite résolution.

Voici quelques dessins de Hemant Morparia et en particulier ceux consacrés à quelques sujets d'actualité en France comme le port de la burqa ou les signes ostentatoires religieux...




































































 






























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