Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 18:23

Voila le genre d’histoires vraies que l’on aime et que l’on ne trouve qu’en Inde.

 

Deux juges de la Haute-Cour de Bombay, P.B. Majumdar et Rajendra Sawant, viennent de rendre un verdict qui a du décevoir pas mal de monde.

 

De quoi s’agit-il ?

 

Dancing-Ganesha.jpgUn Trust d’une association religieuse avait demandé à ouvrir des comptes de bourse au nom de 5 dieux hindous dont le fameux Ganesh. L’idée était quand même sympathique et en matière de choix d’actions, on pouvait penser qu’il y avait peu de chances pour que le dieu-éléphant Ganesh se trompe !

 

L’Association religieuse avait réussi à obtenir un numéro fiscal spécifique et même à ouvrir les comptes bancaires au nom de ces 5 dieux, ce qui ressemble quand même à un exploit bureaucratique !

 

Mais la Bourse s’y est opposée et a refusé d’effectuer la moindre transaction au motif que s’il y avait des irrégularités (délit d’initié par exemple !), il serait difficile de prendre des actions envers les dieux !

 

Les juges avaient donc un cas bien particulier à traiter. Mais ils n’ont pas fléchi et ont même précisé que les dieux étaient faits pour être adorés dans les temples et pas pour être mêlés à des transactions commerciales ou financières.

 

Le trust aurait pu faire valoir que sur les dollars américains, il y a cette phrase « in God we trust » ou que les dieux distribuaient bien (déjà) des actions de grâce !

 

Les juges ont estimé de leur devoir de chasser les marchands du temple !

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 10:05

Ces deux personnes sont les deux seuls astronautes indiens (ou d’origine indienne).

 

ck

 

 

 

Kalpana Chawla est une astronaute américaine d’origine indienne (1961 -2003) qui est partie aux USA après ses études en Inde. Elle intégrera, après un doctorat en technologie spatiale, la NASA en 1988. Elle est la première femme d’origine indienne à avoir été astronaute, son premier vol spatial datant de 1996. Elle trouvera lamort dans la tragédie de la navette Columbia qui se désintégrera en vol lors du retour sur terre, au-dessus du texas, en février 2003.

Son mari est Jean-Pierre Harrison un pilote franco-américain.

 

 

 

 

 

 rs

 

 

 

 

Rakesh Sharma, né en 1949, fut le premier astronaute indien. Pilote de l’Indian Air Force, il fait partie d’un programme spatial indo-russe. En avril 1984, il passe huit jours dans l’espace avec deux astronautes russes dans le Soyouz T-11. Indira Gandhi, dans une conversation célèbre, communique avec luipendant le vol et lui demande comment estl’Inde vu d’enhaut ? « Plus belle que le reste du monde » répondra-t-il.

Partager cet article
Repost0
11 juillet 2010 7 11 /07 /juillet /2010 07:59

ck.jpg

rs.jpg

 

Voici deux photos.

 

Cet homme et cette femme ne se connaissent pas. Ils ont quelque chose en commun. Un record en quelque sorte.

 

Les indiens les connaissent mais leurs exploits ne se sont pas passés sur le sol indien.

Partager cet article
Repost0
4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 00:00

ch.jpg

 

cv

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces deux hommes, indiens, ont quelque chose en commun. Rien à voir avec le fait que le second soit l'oncle du premier. On peut dire que leur relation aura été trés physique.

 

C'est facile...

 

(les deux prochaines devinettes seront plus dures...)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 14:14

Cet article intéressera beaucoup nos lecteurs parisiens et nous remercions Witold de nous avoir signalé cette exposition.  Voilà en effet une exposition à ne pas manquer !

 

 

La galerie Frédéric Got propose jusqu'au 31 juillet une exposition de photographies du reporter photographe américain Steve McCurry. Des plus connus aux exclusivités, les clichés sélectionnés ont été pris dans le monde entier, de 1983 à 2007. Sur les 800 000 images dont il est l'auteur, une cinquantaine est visible jusqu'au 31 juillet, dont cinq exclusifs:  un enfant soldat indien, Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix 1991 assignée à résidence, une Yéménite portant la burqa et deux clichés pris aux Etats-Unis.

 

 

Steve McCurry est allé très souvent en Inde et a réalisé de magnifiques portraits. Mais bien sûr, il a sillonné le monde et notamment l’Asie. Il rentre d'Inde où il a photographié des vedettes de cinéma. A l'origine reporter photographe (il a appris son métier comme freelance en Inde en 1978 et travaille pour l'agence Magnum depuis 1986) Steve McCurry est maintenant considéré comme un artiste: de nombreuses expositions lui sont consacrées et des livres de ses photographies sont publiés. Pourtant, son travail n'a pas changé: ce qu'il a appris en Inde ne l'a jamais quitté, il faut attendre pour obtenir la photo parfaite. Alors, "les gens oublient l'appareil et leur âme pénètre dans l'image".

  509397 steve-mccurry 

 

 

Tout le monde a vu Sharbat Gul, l'adolescente afghane aux yeux verts qui a fait la couverture de National Geographic. On la retrouve sur un autre cliché pris une vingtaine d'années plus tard. Dans celui-ci et dans tous les autres la puissance des couleurs et des regards, la composition, très travaillée, les mouvements pris sur le vif sont frappants.

 

 

 

Ce que montre leuntitled.jpg photographe, c'est la condition humaine, sa puissance, ses forces et ses combats. Les couleurs franches, éclatantes et jamais retouchées en sont la plus belle métaphore. Face aux portraits comme celui de la femme à la burqa, le travail sur la profondeur de champ est aussi frappant que le regard est perçant : il nous perd dans un fond sans limite et rend plus saisissants encore les traits de chaque visage. L'exposition s'intitule Le regard des autres, et quand on prend conscience, face à une photographie, qu'un autre portrait se tient derrière nous, on saisit encore un peu plus la présence de ce monde, quelque part autour de nous.

 

 

 

C'est une exposition qui fait voyager: Yémen, Afghanistan, Népal, Irak, Japon, Etats-Unis... Et Steve McCurry n'en a pas fini. Lauréat de plus de 30 prix de photographie, dont celui du "photographe magazine de l'année" en 1984, il fête cette année ses 60 ans.

 

C'est l'essence de son travail: des heures d'attente pour la photo du gamin qui court dans une ruelle, des jours pour celle d'un train qui passe. C'est cette patience, cet acharnement, cette douceur qui ressortent, pour produire des photographies sincères. Une sensation troublante se dégage en regardant ces heures de travail, pour un temps de pose de quelques millisecondes: derrière la beauté des images point autre chose.

 

Une dimension politique, sociale, humaine se dégage des clichés: l'enfant soldat fait écho à la prix Nobel de la paix, ce riche américain dans sa décapotable jaune flambant neuve rappelle le vendeur d'oranges afghan à la voiture déglinguée, dont même les oranges ne sont pas brillantes. Il évoque aussi cet autre cliché pris aux Etats-Unis, dans des tons de gris et rose, d'une mendiante affalée sur un banc.

 

 

rajasthan.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Galerie Frédéric Got

27 mai – 31 juillet

35 rue de Seine
Paris 6ème
01 43 26 52 61

 

Partager cet article
Repost0
13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 08:33

 

mp017939.jpgProtul Chandra Sorcar (1913-1971) fut sans doute l'un des plus grands magiciens indiens contemporains, sous son nom de scène P.C. Sorcar avec son célèbre costume de maharajah et son turban rehaussé d'une plume. Sorcar a fait de nombreuses tournées dans le monde entier.

 

 

P.C. Sorcar (appelé "Jadu Samrat") est un bengali (dont le père était magicien) qui était très bon en maths et qui toute sa vie a été passionné par la magie et l’illusionnisme.

 

Il devint un magicien au sommet de son art en particulier dans les années 1950 et 1960 lorsqu'il se produisit dans son célèbre show Indrajal, en public ou retransmis à la télévision. Il fut aussi un des premiers à fpcsarkaraire intervenir des femmes sur scène et à lutter pour l'émancipation des femmes indiennes. Il encouragea aussi, dans les années 1930, le mouvement indépendantiste en Inde en lui reversant l'argent gagné lors de ses représentations à l'étranger, au Japon en particulier.

 

Il a créé en Inde le « All India Magic Circle » qui permit à des milliers de personnes de s’initier à la magie. Il a écrit de nombreux articles sur la magie et est l’auteur de 22 livres sur ce même sujet. En 1964, le Président de l’Inde lui décernera le Padma Shri » (The Lotus), une décoration civile qui honore ceux qui se sont distingués dans les arts, l’éducation, les sports, les sciences, la littérature.

 

 

La poste indienne a choisi de lui rendre hommage en émettant, le 23 février 2010, un timbre le montrant justement dans son costume de scène. Ce timbre serait seulement le 3ème timbre émis dans le monde consacré à un magicien, après la France en 1971 (Robert Houdin) et les États-Unis en 2002 (Harry Houdini)...

 

 scan0464.jpg

 

Partager cet article
Repost0
6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 05:50

Considéré comme l'un des pionniers de la photographie couleur, Raghubir Singh a su réinventer l'usage de la couleur, à une époque où la photographie couleur était encore largement ignorée. Connu pour sa technique d'organisation de l'espace, le travail de Raghubir Singh reflète les multiples facettes de l'Inde contemporaine.

 

 

Né à Jaipur, Raghubir Singh, photographe autodidacte, il travaille en Inde tout au long de sa carrière et vit à Paris, Londres et New York. Dans les années 1970 il est un des premiers photographes à réinventer l'usage de la couleur à une époque où celle-ci reste encore une forme d'expression marginale.

 

Raghubir Singh est né dans une famille royale de Jaipur, Rajasthan en 1942. Après des études à Jaipur et à l'université hindoue de Delhi, il part à Calcutta faire carrière dans l'industrie de thé. C'est aussi à ce moment là qu'il commence la photographie en amateur. On raconte que Satjajit Ray, tombant sur ses photos à l'époque, les avait trouvées "sans tripes". Le Jeune Raghubir prit cette critique comme un défi et continua la photographie avec encore plus de coeur et de passion.

 

Pour lui, l'essence de la vie et du paysage indiens ne pouvait être "capturée" seulement par les nuances infinies des couleurs qui changent, s'unissent et transmutent dans un spectre de couleurs infinies. Il disait "À la différence des Occidentaux, les Indiens ont toujours vu et contrôlé intuitivement la couleur. Nos théories, depuis l'antiquité sont devenues un courant et une entité rythmique sur le fleuve de la vie de l'Inde - son fleuve de couleur…les yeux de l'Inde voit seulement en couleurs."

 

Raghubir rencontrera Henri Cartier-Bresson à Jaipur en 1966 et l’accompagnera dans ses voyages en inde.

 

Dans un premier temps, Singh s'attache à la topographie des lieux et retrace l'anatomie sociale des grandes villes et des régions de l'Inde. Son travail sur Bombay au début des années 1990 marque un tournant dans son œuvre, au contact de la mégalopole le langage visuel de Singh acquière une nouvelle complexité. Singh joue avec l'organisation de l'espace et le fractionnement de la lumière. Il enseigne également à New York à la School of Visual Arts, à Columbia University et à Cooper Union. En 1998 l'Art Institute of Chicago organise une rétrospective de son œuvre, encore exposée au moment de sa mort. Le livre River of Colour (Fleuve de couleurs) est publié à cette occasion.

 

Dans son dernier ouvrage, A Way into India, publié à titre posthume, Singh se sert de la voiture comme d'une camera obscura, il cadre et divise ses images avec le pare brise ou les portes du véhicule. Dans le texte qui accompagne ce livre, John Baldessari compare Raghubir Singh à Orson Welles pour sa juxtaposition du proche et du lointain et à Mondrian pour sa fragmentation de l'espace. Ce livre paru 3 ans après sa mort prématurée en 1999, rend un hommage à l'Ambassador, la voiture indienne par excellence devenue objet emblématique. Dans ces photographies, prises essentiellement dans les dernières années de sa vie, Raghubir Singh cadre ses images à travers les vitres et le pare-brise de la voiture qui le conduisait sur les routes de l'Inde, réalisant en quelque sorte un équivalent photographique du road movie. Ces photographies, conceptuelles dans leur approche, nous font relire l'oeuvre de Raghubir Singh sous son angle le plus abstrait.

 

Ses oeuvres font partie des collections permanentes de nombreux musées internationaux tels que la Tate Modern à Londres, le Museum of Modern Art (MOMA) à New York ou encore l’Art Institute of Chigago.

img010

11445106FEEqQuqVSX fs

 img0092.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 11:40

Voilà une information qui intéressera nos amis de Bombay.

 

A partir du 26 mai, et pendant 4 semaines, Hemant Morparia exposera ses dessins de la Rochelle à l'Alliance Française de Bombay.

 

On se souvient qu'Hemant a passé 4 semaines en France en début d'année où il était invité par la ville de la Rochelle en tant que dessinateur et aux cotés de Wolinski. Hemant a croqué la France et les français et nous avons publié plusieurs de ses dessins.

 

Hemant est un dessinteur talentueux doté d'un sens remarquable de l'observation et comme il s'agissait de son premier voyage en France, ses dessins sont très intéressants et, comme toujours, très humoristiques.

 

Nous irons voir cette expo dès notre retour àmorparialarochrellr.jpg Bombay.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

sarkozy-burqua-car-france-islam.jpg

Partager cet article
Repost0
1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 07:01

Hier vendredi avait lieu un événement important : l'attribution du titre de Pantaloons Femina Miss India  PFMI (Pantaloons est une grnde chaine de distribution de biens de consommation).

 

Comme dans tous ces concours il ya plusieurs catégories et voici les gagnantes :

 

 

mamavsimamgai 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PFMI World 2010 : Manasy Mamgai

 

 

neha-hinge.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 PFMI Universe 2010 : Neha Hinge

 

Nicole-Faria.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PFMI Earth 2010 : Nicole Faria

 

 

Partager cet article
Repost0
14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 09:30

Voila une pratique barbare et cruelle qui a existé en Asie et en Inde pendant des siècles ; nous voulons parler d’une méthode d’exécution utilisant un éléphant comme bourreau. Les éléphants étaient dressés pour écraser les membres des suppliciés puis leur torse puis leur tête ou bien pour tuer tout de suite leur victime !

 

Cette pratique aurait existé dés le IV° siècle avant J.-C. en Asie, surtout en Inde. Les Romains et les Carthaginois y ont eu recours également notamment dans le cas de mutineries de soldats.

 

180PX--1.JPGPendant la domination moghole des observateurs rapportent qu’il existait « une méthode d’exécution courante en ces jours, pour piétiner le coupable sous le pied d’un éléphant ». Le Capitaine Alexander Hamilton décrit, en 1727, comment l’empereur moghol Shah Jahan ordonne que son commandant militaire soit « amené au Jardin des Eléphants, afin d’être exécuté là-bas par un éléphant, ce qui était considéré comme une mort terrible et honteuse ». Humayun et Jahangir ont également ordonné ce type d’exécution.

 

Au début du XIX° siècle, l’écrivain Robert Kerr raconte comment le roi de Goa  « garde certains éléphants pour exécuter les malfaiteurs. Quand l’un d’eux est amené pour mettre à mort un criminel, si le gardien désire que le coupable soit rapidement exécuté, l'immense bête l’écrasera instantanément, le réduisant en miettes avec le pied ; mais s’il désire le torturer, il lui brisera les membres les uns après les autres, comme le fait le supplice de la roue".

 

 

Un témoignage similaire est rapporté en 1850 par le diplomate britannique Sir Henry Charles Sirr ; celui-ci décrit une visite à l’un des éléphants ayant servi Sri Vikrama Rajasinha pour tuer les criminels.

 

Les Britanniques ont aboli l’écrasement par éléphant après avoir renversé le royaume de Kandy en 1815 mais l’éléphant du roi était toujours en vie et se rappelait évidemment ses précédents devoirs. Ainsi que Sirr en fait l'observation :  « C'était la coutume de dresser les éléphants à tuer les criminels en les piétinant, les animaux étant éduqués à prolonger l’agonie des infortunées victimes en écrasant leurs membres, tout en évitant les parties vitales. C'était le mode d'exécution préféré du dernier roi-tyran de Kandy, et comme l’un des éléphants-bourreaux était présent dans l’ancienne capitale durant notre séjour, nous étions particulièrement désireux de mettre à l'épreuve la sagacité et la mémoire de la bête. L’animal était tavelé et d’une taille énorme, et restait debout silencieusement avec son mahout assis sur son cou ; le noble qui nous accompagnait demanda à l'homme de descendre et de se mettre sur le côté. »

 

 

« Le chef donna alors le commandement, ordonnant à l'animal de « tuer le misérable ! » L’éléphant leva la trompe et l'enroula, comme s’il avait saisi un être humain ; puis l'animal fit des mouvements comme s’il était en train de déposer l’homme sur le sol devant lui, puis leva lentement le pied avant, en le plaçant alternativement sur les points où les membres du supplicié auraient dû être. Il répéta l'action pendant quelques minutes ; puis, comme s’il était convaincu que les os avaient été broyés, l’éléphant leva la trompe très haut au-dessus de sa tête et resta immobile ; le chef lui ordonna alors de « terminer son travail », et l'animal plaça immédiatement un pied là où aurait dû être l’abdomen de l’homme, et l’autre sur sa tête, utilisant apparemment toute sa force pour les écraser et mettre fin aux souffrances du pauvre diable. »

 

baroda1868En 1868 durant une expédition en Inde, Louis Rousselet assiste à une exécution rapide d'un criminel à Baroda. Un croquis, fait au cours de l'exécution, montre le condamné forcé à placer sa tête sur un billot, et puis tandis qu'on le maintient en place, un éléphant lui écrase la tête sous sa patte. Le croquis, plus tard transformé en gravure (photo), est imprimé dans Le Tour du Monde, un journal alors très diffusé en France. Une variante consiste à enterrer le condamné jusqu'au cou, puis à laisser l'éléphant marcher sur sa tête.

 

Les cours musulmanes utilisent cette méthode d’exécution de manière courante au XVIII° et XIX° siècle mais l’expansion  britannique entraîne le déclin de cette pratique.

 

La dernière exécution par éléphant en Inde a cependant eu lieu en 1947 à Bikaner. L’éléphant bourreau se nommait Hawai et pesait plus de huit tonnes. Sous la domination britannique il avait tué sous ses pieds 150 personnes, tant voleurs que meurtriers.

Partager cet article
Repost0

Blog Translation

English

Recherche

Meteo

click for Bombay, India Forecast

Archives

Visiteurs depuis avril 2010

free counters

 nrinumero02