Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 10:16

Nous avions déjà abordé  cette cruciale question des singes qui posaient des tas de problème à la gare de Lucknow : attaque de passagers, vol d’objets, banquettes arrachées, bref une panoplie de nuisances provoquée par des hordes de singes en liberté.

 

Jusqu’au jour où un chômeur a eu l’idée de se déguiser en langur pour effrayer les singes; et le langur c’est aussi un singe mais un singe réputé féroce et dont les autres singes ont peur.

 

A Delhi, les nuisances causées par les singes sont quotidiennes. A Bombay nous avons les corbeaux, mais à Delhi ils ont les singes… Vous rigolez, mais c’est sérieux et à tel point qu’en 2007 un adjoint au maire s’est tué en tombant 0523-dmonkey-dispatches-india-Monkey-Trainer_full_380.jpgde sa terrasse pendant une attaque de singes, comme quoi l'adjoint au maire aurait du avoir des gorilles pour le protéger !

 

Et Thomas nous signale un article de journal rapportant l’histoire de Badal, un indien qui promène à vélo un langur tranquillement assis à l’arrière du vélo. Et à sa seule vue, les singes décampent…

 

Le problème est toujours le même ; on ne peut tuer les singes car le dieu Hanuman, représenté par un singe, est vénéré par les hindous. Il faut donc trouver d’autres moyens.  Il faut dire qu'Hanuman n'est pas n'importe qui dans la mythologie hindoue; son nom vient du sanskrit et veut dire pourvu (man) de mâchoirs (hanu). C'est un héros de l'épopée Ramayana et il est très populaire dans les villages. lord-hanuman2.jpg

 

Quant à Badal, il a dressé son langur pour faire fuir les singes et sans même descendre de vélo. Badal pédale donc quelques heures par jour dans la ville et est payé 5 dollars par jour.

Partager cet article
Repost0
19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 04:12

chhatrapati-shivaji-international-airport-mumbai-L’aéroport de Mumbai, nommé Chhatrapati Shivaji (fondateur de l’empire marathe), est un peu un cauchemar même si des améliorations continuent d’intervenir.  Et lorsqu’on est un habitué de cet aéroport et de celui de  Roissy, le contraste est saisissant.  

 

Que se passe-t-il lorsqu’on arrive dans cet aéroport de Mumbai ?

 

A l’entrée de l’aéroport un premier contrôle est fait, billet et passeport. Puis on va s’enregistrer au comptoir de la compagnie. Après cela, on remplit la fiche d’immigration et on passe le contrôle de l’immigration. Puis on suit, dans la queue, la direction du security check qui se fait toujours très lentement, souvent dans la cohue. Un mot en passant sur les indiens qui vous passent devant de la manière la plus naturelle qui soit ! Là, un militaire met un tampon sur l’étiquette de votre bagage à mains.

Puis on passe un autre contrôle où on vérifie que votre étiquette est bien tamponnée.

Enfin on arrive dans la zone d’embarquement.

Au moment d’embarquer, le personnel de la compagnie aérienne vérifie votre billet. Avant de monter dans l’avion, un militaire vérifie votre billet et votre passeport (il ya donc trois vérifications de votre billet et de votre passeport en tout !).

 

Ce qui frappe, quand on compare cet aéroport à d’autres aéroports de grandes villes, c’est cette impression de cohue qui règne. Beaucoup de gens critiquent Roissy mais à notre avis, le grand mérite de Roissy c’est cette conception modulaire des terminaux ce qui fait que les passagers se répartissent d’emblée en des lieux différents. A Bombay, tout converge vers deux points centraux (immigration) d’où ces queues impressionnantes.

 

Mais ce qui a le don de nous énerver, c’est le vol du retour. Trois fois sur quatre, l’avion doit patienter avant d’obtenir l’autorisation d’atterrir. Cela dure de 20 à 50 minutes, on tourne…

  mumbai.jpg

Pendant longtemps nous ne connaissions pas la raison de ces attentes récurrentes. On a fini un jour par comprendre qu’en fait l’aéroport international et l’aéroport domestique n’était qu’un seul et même aéroport, les bâtiments étant situés à l’opposé, donc avec des chemins différents pour s’y rendre. Et ce grand aéroport de Mumbai n’a, en réalité, qu’une seule piste ! En fait, on pourrait dire une piste et demie et nous résumons ci-après les explications techniques trouvées sur internet…

 

L’aéroport a deux pistes qui se croisent : la piste 09/27 (3445 m) et la piste 14/32 (2925m).

Mais la piste 14/32 n’a pas de zone circulaire à l’arrive et l’avion doit quitter la piste avant sa fin sinon il faut le tracter. De plus en raison de travaux de maintenance la piste 09/27 n’est pas tout le temps utilisable. Et en réalité, depuis 2006, les deux pistes ne peuvent être utilisées simultanément qu’entre 5h30 et 8h30 le matin.

Mais ce n’est pas tout.

 

La construction en 1996 de la nouvelle tour de contrôle trop près des pistes limite les possibilités d’approche aux instruments et d’approche visuelle. Ceci augmentant la probabilité de mauvaises manœuvres à l’atterrissage. Mais, bonne nouvelle, une nouvelle tour va être construite et située à un endroit ne posant pas de problèmes techniques.

 

Depuis pas mal d’années, les autorités envisagent deux alternatives. La première consisterait à créer une nouvelle piste de 3800 m parallèle à la piste 09/27 et à 240 m de celle-ci ; mais cela nécessiterait de démolir et de déplacer le hub d’Air India et le site de maintenance. La deuxième alternative serait une nouvelle piste parallèle à la piste 14/32, mais là il faudrait enlever et déplacer le poste de police vers une zone occupée par des bidonvilles ! Ces bidonvilles ont constitué des associations de défense et les autorités discutent depuis des années; elles ont même mis au point un plan de "relocation" mais on vient de se rendre compte que les critères d'ancienneté de résidence dans ces lieux excluaient 50.000 personnes ! Ceci rappelle évidemment les 15 années de perdues pour la construction du Sea Link bridge dont les promoteurs ont du bataillé dur avec les association de pêcheurs du coin...

 

Un autre problème vient du retard technologique pris dans les systèmes d’aides à l’atterrissage ; en effet les systèmes actuels obligent à maintenir une grande distance entre les avions qui attendent pour se poser. Résultat, à Mumbai il y a entre 32 et 34 atterrissages par heure contre 55 à l’aéroport de Londres-Gatwick.

Et actuellement il y a un trafic annuel de 26 millions de passagers et on en prévoit bientôt 40 millions.  Et pour mémoire, il y a à Roissy un traffic de près de 60 millions de passagers.

 

En novembre, les autorités indiennes, après 10 ans d’hésitation, ont donné leur feu vert à la construction d’un aéroport supplémentaire à Bombay ; il sera situé à Navi Mumbai. Le nouvel aéroport est toutefois plus que nécessaire. Chhatrapati Shivaji International, l’actuel aéroport de Bombay, est l’un des plus congestionnés du sud asiatique. Il devrait atteindre la limite de sa capacité de 40 millions de passagers annuels d’ici 2013.

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 10:24

a-montek-5.jpgMontek Singh Ahluwalia, 67 ans,  est un sikh indien très connu et son nom est cité comme un successeur possible de DSK à la tête du FMI.

 

En Inde, il est connu non seulement comme un haut fonctionnaire et un économiste brillant mais aussi comme l’un des artisans des réformes économiques entreprises en 1991 qui ont permis le décollage de l’économie indienne.

 

Montek Ahluwalia est né à Delhi ; il a fait ses études à Delhi puis à Oxford en économie. Il est aussi docteur en droit de l’Université d’Oxford.

 

Il rejoint le Fonds Monétaire International en 2001.

 

Avant de rejoindre le FMI en 2001, il a successivement été un très jeune secrétaire d’état aux Finances, secrétaire d’état au département des affaires économiques, secrétaire d’état au commerce, conseiller spécial du premier ministre et Conseiller économique du ministre des finances.

De 1968 à 1979, il travaillera au sein de la Banque Mondiale.

En 1985, il est ministre d’Etat, chargé de la planification, dans le gouvernement de Rajiv Gandhi.

 

Il continue à occuper un poste important au sein du gouvernement indien comme n°2 de la commission de planification. C’est l’une des personnalités économiques les plus influentes d’Inde.

 

Montek Ahluwalia vient d’indiquer à la presse qu’il n’était pas candidat à ce poste car il était très satisfait de ses fonctions actuelles. Mais, il a, à l’évidence, toutes les qualités requises pour cette fonction.

Partager cet article
Repost0
17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 20:16

termites.jpgLes responsables de l'agence de SBI (State Bank of India) de Barabanki (Uttar Pradesh) viennent de se faire sérieusement réprimandés.

 

Ils n'avaient pas remarqué une invasion de termites dans la salle forte de l'agence, salle dans laquelle était entreposé l'équivalent de 250.000 dollars. Les termites ont en effet dévoré les liasses de roupies au point de rendre la plupart des billets inutilisables.

 

Une équipe d'inspecteurs de la banque a été dépêchée sur les lieux et a également constaté qu'une partie des dossiers des clients avaient fait partie du festin !

 

Le directeur de l'agence a fait remarquer que l'agence était située dans un immeuble ancien et pas entretenu.

 

La banque a publié un communiqué en disant que l'agence déménagerait dans un local en meilleur état et a indiqué que toutes les agences de la banque (15.000 agences) devraient vérifier tous les deux mois l'état de leurs billets.

Partager cet article
Repost0
15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 19:20

Buzz_1530_3.pngUne exposition originale, l’exposition Paris, Delhi, Bombay, ouvrira au Centre Pompidou le 25 mai. Beaubourg accueille en effet le travail d’une cinquantaine d’artistes français et indiens. L’originalité de l’exposition tient au fait qu’il s’agit d’un regard croisé sur le monde indien contemporain. On peut ajouter que les artistes s’expriment sur toute sorte de supports graphiques ou visuels.

 

Dialogue des cultures, rencontres d’artistes ou tout simplement témoignage artistique de l’évolution de la société indienne contemporaine.

 

Centre Pompidou – Beaubourg

Musée d’Art moderne

Du 25 mai au 19 septembre

 

 

 

 

 

 

ff.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

yashoda krishna medium

Partager cet article
Repost0
12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 04:51

Voila un petit billet qui change de l’ordinaire. Mais la vie est décidément faite de ces petits riens qui changent tout et la vie quotidienne d’Olivia et Geoffroy n’échappe pas à la destinée humaine.

Passé l’immense plaisir de parler de moi à la troisième personne du singulier, venons-en aux faits.

 

Olivia se plaint fréquemment de mes réveils matinaux. De fait,  je le confesse, il m’arrive de plus en plus souvent de m’agiter dés 6h du matin, habité par mille projets qui semblent se développer dans des mouvements incessants de mon corps, comme si cette période du réveil était un cocktail que le barman agite afin de leur donner une plus grande consistance.

 

J’ose à peine rappeler, à ce stade d’un récit (qui une fois encore rendra difficile la réunion de rédaction de ce soir), ce qu’un fin esprit notait à propos de notre président à savoir « un être que seul le mouvement apaise ». Non, je ne suis candidat à rien, sauf à la réhabilitation de ma situation de coupable dont les récriminations d’Olivia sont l'injuste cause.

 

Donc, les mouvements de mon corps empêchent Olivia de dormir sereinement. Je pensais avoir trouvé la parade, le bon compromis, en me levant tôt et en allant dans le bureau qui jouxte notre chambre. Mais le simple fait de me lever, par les lois immuables de la physique traditionnelle auxquelles les sommiers ne sauraient déroger, interrompait à nouveau un sommeil qui en avait assez d’essayer de trouver son nième souffle. Me voilà condamné à rester de marbre, immobile, inerte, comme une simple statue de pierre, mais, encore pire pour une statue, car sans même le secours d’un regard.

 

Je mis pourtant au point quelque astucieux stratagème (strata j’aime) pour défier les lois de la physique  afin de me lever nuitamment sans bruit aucun et me réfugier dans la pièce voisine. A force de vivre chez les indiens, on développe des ruses de sioux. Mais dans ces tentatives, auxquelles mes neurones furent largement sollicitées, j’échouais telle un vielle goélette remontant un courant têtu.

 

Je pensais en souriant à la traditionnelle image du mari ivrogne rentrant tard dans la nuit et usant de mille stratagèmes pour ne pas réveiller sa femme. Sauf que là, il ne s’agit pas de rentrer discrètement le soir, mais de se lever discrètement le matin.

  Flip&Geoffroy 017

Mais fort heureusement, j’ai trouvé l’argument massue qui fera pencher la balance de la justice en ma faveur car, c’est le cas de le dire, il ne peut y avoir deux poids deux mesures.

 

Et cet argument se nomme Flip, notre labrador de compagnie.

 

En effet, Flip a pris maintenant l’habitude de venir nous voir le matin dans notre chambre aux aurores. Et quand je dis aux aurores, c’est même quelques heures avant ; en effet, l’animal dés les 5h entrouvre notre porte et bondit sur notre lit. Ses désormais 40 kg se transforment alors en un tsunami de débordements  d’affection également répartis entre Olivia et moi. Mais quand on dit débordements d’affection c’est vraiment le cas et c’est sans doute le moment de la journée où sa langue est la plus active. J'ai beau avoir beaucoup de sympathie pour le seul êtremihommemichien.jpg vivant qui me lèche les pieds, on aurait envie de lui dire « lèche nous tranquille », mais comment résister à ces assauts canins dont le poids doit beaucoup à Royal Canin ?

 

Et là, j’en reviens à la balance de la justice, Flip est accueilli à bras ouvert par Olivia, fêté comme un demi dieu…

 

Si bien qu’Olivia n’a pas compris, ce matin à 6h, pourquoi, au moment où elle me faisait remarquer que je n’avais pas à me lever si tôt, je me suis mis à aboyer.

Partager cet article
Repost0
11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 11:27

Terrine de saumon aux fines et herbes et au curry 010---Copy.JPG

 

Recette pas très indienne mais bien appréciée par nos amis indiens et très rapide à réaliser !

 

Pour 6 personnes

 

Ingrédients

 

500 grammes de saumon frais ou surgelé

3 oeufs

20 cl de crème fraiche

1/2 cuillère à café de paprika

1/2 cuillère à café de curry

1/2 bouquet d'herbes fraiches, persil, ciboulette

Poivre

 

Préparation

 

Préchauffer le four à 180 degrés

 

Mixer le saumon cru coupé en gros cubes, les oeufs, la crème fraiche, les épices et herbes fraiches jusqu'à l'obtention du pâte homogène et épaisse.

 

Beurrer un moule à cake, verser la préparation et couvrir le dessus avec du papier d'aluminium puis faire cuire au bain-marie pendant 50 minutes.

 

Laisser la terrine au frais pendant quelques heures et la serir avec une mayonnaise citronnée !

Partager cet article
Repost0
10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 03:24

 

securedownload

Dix photographes indiens exposent à Paris à partir du 20 mai.

 

Nous vous recommandons cette exposition car il s'agit de photographes indiens de talent.

 

La photographie est indubitablement un art et, pour nous, il y a une relation assez particulière entre l'Inde et la photographie.

 

Rappelons d'abord le lien fort qui a existé entre Cartier-Bresson et l'Inde. Cartier-Bresson est venu un grand nombre de fois en Inde. Et c'est lui qui a "découvert" Raghu Rai le grand photographe indien.

 

Mais il y a autre chose ; l'Inde est l'un des pays les plus photogéniques du monde. Car il y a les couleurs de l'Inde et cette diversité incroyable des personnes qui fait que l'oeil du photographe a le choix entre le visage de détresse, le sourire de l'enfant, la gravité du sage ou la féminité éternelle.

 

Ces photographes indiens ont chacun leur style et on ne saurait les enfermer dans une catégorie. Mais leurs photos représentent bien, à un degré ou à un autre, la formidable complexité de la société indienne, le toujours saississant contraste entre les traditions et la modernité, la spécificité de la structure sociale indienne.

 

Nous qui sommes sensibles à la magie des mots sommes toujours énnervés et stupéfaits de voir qu'une image peut valoir dix mille mots. Mais la photographie est ainsi. Un simple cliché d'un instant vous fait immédiatement saisir et comprendre une réalité complexe.

 

Nous publions ci-dessous des photographies prises par ces photographes; ce ne sont peut-être pas celles que cette exposition montrera, mais cela vous convaincra sans peine du talent de ces photographes.

 

du 20 mai au 19 juin

6 rue des Coutures Saint-Gervias

75003 Paris

tel 01  42 75 85 05

du mercredu au samedi 11h à 19h

 

0010_large-soham-gupta.jpg

 Fabien_Charuau_09.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

dcbc1ff308_eight_hundred-neil-chowdhury.jpg

1993003-swapan-parekh.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Work_3_by_Binu_Bhaskar_fs.jpg

Partager cet article
Repost0
9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 15:55

MV Dhurandhar (1867 – 1944) est un peintre connu originaire de Bombay (né à Kolhapur) qui sera le premier indien à diriger la fameuse Sir J.J. School of Art, de 1892 à 1919, école dont il avait été élève.

 

Il est surtout connu par ses cartes postales qui sont des illustrations aquarellées des indiens de son temps.  Il dessina notamment les indiens et indiennes des différentes castes.

 

Mais il réalisa aussi quelques portraits et paysages à l’huile (comme son auto portrait ci-dessous) qui sont assez remarquables. 

 

 

 

 

 

 

sacred-rivers.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A-Mohomedan-Girl-as-Seen-Sitting-in-the-Tram-by-M_-V_-Dhura.jpg 

 

 

 

 

 

Styles_of_Sari.jpg

 

nair3.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Self-Portrait-by-M_-V_-Dhurandhar.jpg

Partager cet article
Repost0
8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 10:28

bureaucracy-officialdom-india.jpgI returned at 4pm. The man at the window looked surprised to see me. “Room 105!” he barked. In room 105, another man I had dealt with also seemed surprised to see me. He looked at the clock, which said 4:05pm. Then he looked at me. “Receipt?” he asked. Unfortunately, I had not kept the receipt for the Dh30. This was apparently A Problem. “No receipt? No receipt?!?” He gestured for me to wait, then left the room for 5 minutes.

When he came back he explained that I would have to write a letter stating that I did not have the receipt, stating the receipt number and my passport number, sign and date it, and give it to him. “Sir, I do not have either my receipt number, since I lost it, or my passport number, since you have it.” He looked as though he had never experienced a bigger pain in the ass than I, and quickly wrote down both the receipt number and my passport number on a piece of paper.

I went out into the hall and wrote the letter, but the official refused to take it. He told me to sit and wait for another official who was not at his desk. I sat and waited. It was 4:20pm. The office closed at 4:30.

The Missing Official appeared at 4:28 and seemed surprised to see me waiting for him. I told him that the Other Official had told me to wait for him. They yelled over the partition at one another for a while in Hindi. I heard the ‘receipt’ several times. Then the Missing Official (now present) stood up, looked at the Other Official, gestured towards me, and said in English “Give it to him.”

I was given my passport, which now had a new full-paged stamp that read:

“No Objection granted to return to
India before 11-Mar-2011 . Registration
required with FRRO within 14 days of arrival.”

N.K. SINHA
Vice Consule
Consulate General of India
Dubai (U.A.E.)

He explained to me that I would need to register with the Foreign Regional Registration Office when I got to India. “Even if I’ll only be there for one day?” I asked. “Yes, you will need to register.”

I flew to India on the 6:30am flight on 13 January, and found my way to the guesthouse that Dan was using1. Dan was off interviewing potential hires at the Indraprastha Institute of Information Technology (IIIT), so I decided to get the ‘foreign registration’ thing out of the way.

I tried to anticipate what the registration office would ask for, and used the guest house computer to print out my British Air departure itinerary, and also had them make several copies of my passport. They also warned me that I may need to pay ‘baksheesh’ (a bribe) to get my registration. I said that I didn’t think that was a good idea, and they seemed moved (but saddened) by my idealism. They called me a car, and I was off to the FRRO office, which thankfully was only about 5km away. As we drove off, one of the staff ran alongside the car, leaning into my open window, telling me “I have a friend who is a guard. I will meet with him tonight and plead on your behalf!”

The FRRO office was a confusing mass of people. Outside the building were rows of chairs containing resigned-looking people who sat waiting, though it wasn’t clear why. Since nothing seemed to be happening outside, I went into the building and made my way to a large hall with even more chairs and more resigned, waiting people. This hall also had 10 windows. Each staffed window had a mass of people pressed up against it, all vying for the clerk’s attention.

Thankfully there was a reception desk, and I queued up to speak with the man there. While I waited, people kept wedging themselves in front of me. I would tap them on the shoulder and give them a meaningful look, and they would acquiesce and line up behind me.

The man said that to register I would have to provide a ‘C Form’ from the hotel, fill out two different forms, make 2 copies of one of the forms, and provide four passport photos. Since I didn’t have any of that, it was back to my waiting driver and back to the hotel, where I assembled the necessary paperwork. I already had a packet of extra passport photos2.

Then back to the F.R.R.O. Unfortunately, the reception desk wasn’t staffed. As I looked around, I noticed that though the room was full of people, none of the desks or windows were staffed. I turned towards a large and helpful-looking person.

“Namaste. Do you know where everyone is?”

“Dude, they’re all at lunch. They’ll be back in about ten minutes. Hang loose.”

The large and helpful-looking person spoke like a valley boy, and in fact it turns out that he was an Afghani from Sacramento. And how was he finding India? “First time, man, and I’ll probably never be back. Too much hassle, but the weed is good. But seriously, dude, you need to come to Kabul, that place rocks. The Taliban don’t really bother Americans much, and the party scene is extreme.”

After about ten minutes the staff reappeared as predicted, seeming to materialize at their desks with stamps in hand. I was sitting on the receptionist’s desk to ensure my position as first in line. (Despite this, people leaned across the desk in front of me trying to get the receptionists attention. A tap on the shoulder and a reproachful look sent them to the back of the line.)

The receptionist looked at my papers, handed me extra copies that weren’t required, stapled the remaining papers together, told me to add passport photos here, here, here, and here, and then handed the stack back to me. “Window 5″ he said, dismissing me.

I went to Window 5, which amazingly was the only window without a mass of people pressing to be served. There a weary-looking middle-aged woman looked over my paperwork. Alternating between making notes on my forms and typing things into her computer, she spent the next ten minutes working on my submission. There was much rubber-stamping. Eventually she handed it back to me and gestured across the room. There sat another desk with a sign saying “Inbound”.

I queued up for the desk. There were several people ahead of me, but people still tried to push their way directly to the front of the line. Each time I tapped them firmly on the shoulder, and gestured with my thumb to the back of the line. Each time they looked surprised to find that there was already a line at the desk, and joined the queue. It’s like what I’ve learned of driving in Delhi… “The only thing that matters is what is ahead of you. What is to the sides or to the back does not matter.” If you manage to make it to the desk, then what is behind or to your side doesn’t exist.

When I got to the front of the line ten minutes later, the woman took my papers. She stamped them a few more times, put the majority of the papers onto a large pile on her desk, and then handed me one sheet. “You must give this to immigration when you leave India” she said.

When I got back to our guest house, they were astounded that I had been registered in only one day. I was repeatedly asked by the staff how much baksheesh I had paid. When I told them ‘none’, they looked even more astounded.

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Blog Translation

English

Recherche

Meteo

click for Bombay, India Forecast

Archives

Visiteurs depuis avril 2010

free counters

 nrinumero02