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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 10:06

flip

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 14:00

Notre petit Flip se porte très bien !

 

Nous essayons de l’éduquer et voila qui mobilise nos énergies. L’apprentissage de la propreté est la matière principale (ne voyez là aucun jeu de mot) et nous expérimentons l’usage du papier journal. Voir Flip s’asseoir ainsi sur la une de l’actualité en dit long sur sa soif de connaître le monde qui l’entoure. Mais, malgré nos efforts, les résultats se situent en général à coté de l’endroit où ils étaient escomptés. Le recours à la presse pour canaliser les besoins est peut-être à l’origine de l’expression « besoins pressants », mais c’est à vérifier !

 

En revanche, Flip s’habitue très bien à la voiture. Il est même capable de grimper sur la banquette arrière tout seul. Quand on voit l’énergie qu’il développe à machouiller les coins de siège, les ceintures de sécurité et tous les accessoires, on se demande si la voiture s’habitue vraiment à lui.

 

Coté alimentation, les choses se passent plutôt bien. Croquettes et « home-food » se relaient dans la gamelle en métal blanc qui accueille aussi volontiers de la glace au chocolat pour la plus grande joie des babines de Flip. A ce propos, notre Flip aime le fromage ! Mais seulement le matin...et encore faut-il que le fromage soit râpé ! On ne peut pas cacher notre déception car on a réalisé qu'il ne faisait pas vraiment la différence entre le vulgaire gouda et l'emmenthal.

 

Flip monte et descend maintenant les escaliers tout seul ! Il adore les promenades dans la rue et semble faire une grande différence entre les chiens errants et les chiens de race tenus en laisse, les premiers ne l’intéressant guère. Aurions-nous un chien brahmane ?

 

La dernière nouvelle date d'avant-hier. Flip est rentré de sa promenade avec la rougeole. Nous ignorions bien sûr qu'un chien pouvait contracter la rougeole ! C'est en sortant, quelques heures après, qu'Olivia a compris l'origine de ces tâches rouges sur le pelage de Flip. Un peintre repeignait les murets de notre immeuble en rouge et Flip était allé se frotter contre le muret fraichement peint !  

 

Bref, la vie en couleurs...

 

001---Copy.JPG 

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 14:43

flip2.jpgVoila, depuis mercredi nous avons de nouveau un petit Flip !

Flip a trois mois et notre vétérinaire nous a pleinement rassuré sur son état de santé.

 

Nous sommes évidemment très heureux et, Flip et nous, sommes dans une période d’adaptation !

 

Mais bien sûr, et sinon cet article serait très court, le monde canin indien est toujours plein de surprises dont nous ne souhaitons pas priver les fidèles lecteurs d’Indiablognote. Et là on devine aisément quel est le rédacteur de ce billet (pourquoi un banquier aime tellement rédiger des billets ?), car cet article n’a pas été validé par la totalité de la société des rédacteurs d’Indiablognote qui ne compte que deux membres.

 

Tout d’abord, Flip m’a fait comprendre que l’expression « le labrador est l’animal de compagnie par excellence » est à la fois un faux sens et un contresens. Nos cultivés lecteurs se souviennent que si un faux sens est simplement une erreur sur le sens d’un mot, un contresens est plus grave car il désigne un sens contraire ou opposé à la réalité. Hé bien oui on vous l’affirme, l’histoire du labrador qui est un animal de compagnie est un total faux sens et un immense contresens. Et on vous le prouve.

 

Car Flip étant un jeune chiot (et hop on vous glisse un pléonasme) ne peut rester seul sinon il aboierait ; donc on a pris une jeune fille qui s’occupe de lui dans la journée quand Olivia ne peut s’occuper de lui. Et puis la nuit on a pris une autre jeune fille car on ne peut le laisser aboyer la nuit sous peine de se faire expulser de notre immeuble. Et voilà vous avez compris, Flip a besoin de compagnie. Un labrador n’est pas un animal qui est bien en votre compagnie, mais un animal qui a besoin de compagnie, c'est-à-dire d’une présence continuelle. Voilà le vrai sens d’animal de compagnie.

 

La deuxième remarque concerne cette habitude que les chiens ont de marquer leur territoire et pour cela ils n’utilisent pas toujours de la craie ! Bref le territoire de Flip s’accroît chaque jour. Il y avait tout d’abord une petite salle derrière la cuisine (réserve de gaz, buanderie) qui était vraiment parfaite. Mais çà bouge un chiot ! Il y a donc maintenant la cuisine et là j’ai du mal à m’habituer à voir la poubelle juchée sur l’évier ! Puis une partie du salon, le couloir et depuis hier notre bureau. Flip semble parti à la conquête du monde et je me demande si je ne vais pas hisser ma chaise sur mon bureau. Si les prochains billets du blog font deux lignes, vous saurez qu’on a du prendre de la hauteur pour survivre. Et pendant ce temps, la production indienne de Sopalin bat son plein !

 

La troisième remarque est que Flip n’a beau avoir que 3 mois, il pèse déjà 12 kg ! Et à 3 mois, un labrador ne monte pas les escaliers ! Il ne les descend pas non plus ! Monsieur prend l’ascenseur ou on le porte ! Et çà fait un mal de chien !

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 10:34

006---Copy.JPGTrés triste nouvelle, notre petit Flip est mort cet après-midi.

 

Nous ne vous parlions pas de Flip depuis lundi car Flip est tombé srieusement malade dimanche soir : une gastro-entérite résulant d'un virus attrappé, selon le vétérinaire, dans l'aéroport  (Flip venait d'Hyderabad) ; et le vétérinaire nous avait bien expliqué en début de semaine, que cette maladie était souvent fatale pour des petits chiots (dont la mère n'avait sans doute pas été vaccinée).

 

Aussi, dans les jours précédents, Olivia a-t-elle fait la navette entre l'appartement et notre vétérinaire, un véto très professionnel et très gentil. Il y a eu des hauts et des bas, puis que des bas, et finalement la vie de Flip s'est arrêtée.

 

Nous sommes sûrs que vous comprendrez notre tristesse. Mais nous allons prochainement essayer d'en adopter un autre en faisant très attention cette fois aux vaccins de la mère.

 

 

 

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 17:07

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Le feuilleton se termine et le roman commence... Après de multiples péripéties durant la matinée, nous avons fini par avoir Flip et son arbre généalogique complet, et l'avons trop vite laissé en charmante compagnie avec une dog sitter pour rejoindre Chennai et un week end de travail et loisir organisé par la compagnie de Geoffroy  !

 

Il est effectivement turbulent, il n'a que 50 jours, mais n'aboie pas ; peut-être manque-t-il des piles ?

 

Et comme vous on lui souhaite la bienvenue !

 

 

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 00:00

(écrit jeudi soir tard...) !

 

Comme vous, chers lecteurs, on aurait aimé que ce feuilleton connaisse un happy-end !

 

Vous faire vivre en direct nos péripéties canino-indiennes n'est pas sans risque et nous voilà plongés dans une situation que l'on ne maîtrise plus du tout ! A dire vrai on ne sait pas si on est dans le genre collection "Que sais-je?" ou "Larousse en 22 volumes"... En fait nos lecteurs verront qu'en ce moment on est assez proche du "Spleen".

 

Et on pourrait croire que ce feuilleton n'est qu'une invention, certes plein d'imagination, des auteurs de ce blog (blog ? serait-ce l'abréviation de bouledogue ?), mais fort heureusement nos fidèles lecteurs savent qu'il n'en est rien !

 

Donc ce matin nous recevons un coup de fil nous disant que Flip est bien arrivé à Bombay et qu'il doit voir le vétérinaire à 5h (à 3h de là où on habite) et qu'on nous le livrera après. Et pour rendre crédible cette histoire, on nous envoie la photo d'un adorable chiot labrador blanc-crème ! Tous les espoirs sont donc permis.

 

Vers 19h nous appelons notre honorable correspondant qui nous dit que la visite médicale a eu lieu et que tout est en ordre ! Il n'aurait manqué que cela que le vétérinaire mette son droit de veto !

 

Puis peu après 21h, notre déjà beaucoup moins honorable correspondant nous appelle en disant qu'on ne peut circuler et que nous devons venir immédiatement à Bandra (1h de chez nous) récupérer le chiot ! Le fait est que nous sommes dans la période des fêtes de Ganesh et que (queue ?) des milliers d'indiens sont dans la rue en train de défiler et de tambouriner ! Merci Ganesh !

 

On passe sur les kilotonnes qui accompagnent ma réaction ! Bon, on rappelle notre chauffeur et pendant qu'Olivia termine un coup de fil important avec l'hexagone, je descends dans la cour récupérer le chauffeur. Olivia, pour une raison que la raison n'explique pas, pense qu'elle m'a donné son sac à main dans lequel, entres autres, se trouve la clef de l'appartement (l'unique clef), et me rejoint après avoir claqué la porte de l'appartement !

 

Arrivant près de la voiture je réalise l'ampleur du drame dont la précipitation est seule responsable, ce qui n'est pas étonnant en cette période de fin de mousson. Emergency call auprès de notre propriétaire avec lequel nous entretenons les meilleurs rapports du monde et qui fort heureusement a chez lui un double de la clef. Nous passons donc chez lui vers 22h pour récupérer cette clef.  Comme quoi le pire (frôlé ici) n'est jamais certain !

 

Nous filons à Bandra et retrouvons les gens du chenil qui ont bien le chien (vu qu'il est un peu plus tard que 22h, on pourrait se dire, 22 voilà les Flips!) avec eux, mais sans aucun papier ! Ils nous expliquent que les papiers existent sous forme électronique, mais sur cette aire de repos du péage du sea-link, impossible à notre pas-du-tout-honorable correspondant de faire marcher son mobile internet !

 

Après des palabres, nous décidons de ne pas prendre livraison de Flip sans ses papiers car cela nous ferait courir un énorme risque. Ici ce n'est pas "chiens perdus sans colliers" c'est plutôt "chiens vendus sans papiers" qui nous pose un problème. Comment prendre le risque de s'attacher à un chien  (drôle d'expression car c'est plutôt le chien qui normalement est attaché) qu'on ne pourrait ramener en France ?

 

Nous refusons bien sûr de payer le solde du prix convenu et à ce propos un labrador ce n'est pas donné ; dans les journaux français je lis souvent des commentaires sur les niches fiscales et j'espère que celles des labrador ne seront pas supprimées !

 

On en est là ! On nous promet le chien et les papiers demain matin. On en doute !

 

On est dépités et on se demande si ce feuilleton vaut la peine d'être poursuivi !

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 05:46

N’est-il pas rassurant de savoir que dans un monde qui se couvre de plus en plus d’incertitudes, il existe des certitudes qui donnent des repères et qui, de surcroît, rendent prévisible le cheminement de la vie ?

Ainsi, Olivia ne pouvait-elle pas abandonner la piste qu’elle poursuivait !

 

Donc, car les événements des deux derniers jours viennent nourrir ce feuilleton plein de suspense, Olivia a fini par rencontrer les représentants d’un chenil qui nous avait été recommandé par un ami. Peu avant cette rencontre fatale (n’ayons pas peur des mots), Olivia avait pris rendez-vous avec une vétérinaire du quartier et s’était fait expliquer les méandres des papiers à obtenir lors de l’achat d’un chien.

 

Cette vétérinaire a donc tout expliqué à Olivia et en plus n’a pas fait payer sa consultation ! Evidemment aller voir son vétérinaire sans être accompagné de son animal de compagnie cela fait un peu surréaliste et ce serait comme aller voir son garagiste sans sa voiture ; du reste, septembre étant le temps des économies, on ne saurait trop conseiller aux lecteurs d’Indiablognote d’aller plus souvent voir leur garagiste sans leur voiture et ils constateront que le coût d’entretien de leur voiture diminuera sensiblement.

 

Donc le « vendeur » est venu avec des photos de chiots labrador sur son téléphone mobile ; bien sûr ce n’était pas les photos du chiot de 50 jours qui attend ses futurs maîtres, mais très ressemblantes. Dans ce genre de situation, on verse bien sûr un acompte. Le contrat est donc signé et le chiot, actuellement à Hyderabad, sera livré mercredi, enfin c’est ce qui est prévu.

 

On a aussi rencontré une jeune femme qui cherche du travail depuis un mois et qui aime s’occuper des chiens. Merci à notre chauffeur qui a trouvé cette personne qui est venue à la maison et qui est prête à s’occuper exclusivement de notre futur petit compagnon, notamment durant les premiers mois.

 

Je songe de mon coté à faire venir le menuisier de l’immeuble pour qu’il mette sous protection les fils électriques et les câbles internet de la salle de rédaction…

 

Olivia a déployé des trésors d’imagination pour me convaincre qu’avoir un chien c’était vraiment le bon choix. Après avoir tiré une première salve d’arguments fondés sur l’expérience de cet été où elle m’a dit avoir découvert que j’avais un fit avec les chiens (je n’ai pas du m’en rendre compte tout seul), elle est passée à la deuxième génération d’armes de conviction massive en attaquant le gros point faible du petit reporter que je suis : la littérature !

 

Connaissant mon goût pour les belles lettres et la littérature en général , elle m’a rappelé que de tout temps (enfin depuis le XIX° siècle dus-je au moins tempérer), le chien est à l’honneur dans la littérature : Lord Byron a dit de son chien Boatswain (en français Maître d’équipage) : « il est celui qui possède la beauté sans la vanité, la force sans l’insolence, le courage sans la férocité, toutes les vertus de l’homme sans ses vices ». Elle a même cité dans un grand élan lyrique Victor Hugo qui a écrit plusieurs poèmes exaltant les qualités des chiens. Et comme si cela ne suffisait pas, et internet aidant, elle a cité Croc-Blanc, Michael chien de cirque, Jerry, chien des îles de Jack London, Lassie, chien fidèle d’Eric Knight et dans les œuvres de Rudyart Kipling. Et on est allé jusqu’à Colette qui, dans un essai intitulé « Chiens sanitaires », exalte les vertus des chiens de recherche de personnes égarées : « […] l’espoir de la bête intelligente, du brancardier à quatre pattes qui n’a jamais peur, qui n’est jamais fatigué, qui voit et flaire à travers l’ombre… L’attente… La vie qui s’en va et, soudain l’haleine canine, le museau frais, la langue amicale qui essuie ensemble de sang et les larmes de faiblesse, - le secours, toute la chaude vie qui revient… ».

 

Alors que j’étais, devant ces assauts, déjà aux abois, le coup de grâce me fut donné par cette phrase déclamée avec passion : « Ami ou ennemi, le chien, compagnon de toujours, continue de peupler nos livres, reflet innocent de nos hontes, de nos misères humaines, si solitaires que, même écrites, elles ont besoin d'un compagnon à quatre pattes ». Et voilà comment on passe de l’agonie au trépas !

 

Et Chateaubriand il n’a rien écrit sur les chiens ???

 

Il ne me reste plus qu’à téléphoner à Colette pour qu’elle vienne m’installer un coffre de bois pour protéger les fils électriques et les câbles ! Du reste le destin d’un chien n’est-il pas de rester dans sa niche, et fis-je valoir (des fois on est à court d’arguments) que chien c’était l’anagramme de niche !

 

Olivia a également entrepris un travail de préparation psychologique auprès de notre chauffeur car inévitablement le chiot passera quelques heures dans la voiture et que notre chauffeur devra collaborer à cette œuvre humanitaire. Et vu qu’ici la polyvalence est une denrée qui n’a pas encore été importée, autant prendre les devants. Plutôt (devrais-je écrire Pluto pour ceux qui ont aimé naguère les aventures de Pluto le chien de Walt Disney ?) du genre malin, notre Santosh national a compris qu’il ne pouvait que hisser le drapeau blanc mais a tout de même demander qu’on achète une brosse, non pas pour brosser les poils de l’animal, mais pour enlever les poils qui par mégarde, ou stupide distraction animale, atterriraient sur la banquette de la voiture. On ne parle ici que d’un chien, imaginez la tête de notre chauffeur si on achetait un veau, car la banquette de veau on n’est pas sûr qu’il apprécie autant que nous…

 

Mais bien sûr ici en Inde, et voilà encore une certitude qui sert de repère, rien ne se passe jamais comme prévu et le chiot pourrait être livré avec retard ! De plus le calendrier n’est pas idéal car vendredi soir nous devons aller à Chennai (entres autres pour la Chennai Davis Cup, Inde-Brésil) et pas question d’emmener le chiot dans l’avion.

 

Dernière précision avant de conclure cet épisode, on a trouvé (enfin, Olivia…) un prénom. On est dans l’année des F, et Olivia a décidé de l’appeler Flip. Cette histoire de laisser le calendrier décider de la première lettre des noms des chiens me rappelle un ami qui travaillait chez Air France et qui avait acheté un chien au cours de l’année des R. Il avait appelé son chien Airbus ! On aurait donc pu choisir Ephémère, mais Flip a été retenu.

 

Olivia ne cesse de me dire qu’avoir un chien c’est vraiment une bonne idée. Ce matin, elle m’expliquait que les labradors étaient des bons nageurs et qu’ils adoraient plonger dans une piscine pour aller chercher une balle. Je me vois déjà dans la piscine de notre club parsi (le Wellingdon Club) rouge de honte devant tant d’inconvenances, rouge comme une tomate farsie !

 

Finalement, sans le savoir, ce labrador risque d’alimenter (autrement qu’avec des croquettes) ce blog de temps en temps et je me demande comment je n’y ai pas pensé plus tôt.

 

Manque de flair sans doute !

 

 

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 10:51

Nous parlons peu de nous dans ce blog puisque nous parlons de l’Inde que nous essayons d’expliquer et de comprendre. Mais notre dernier billet intitulé « Olivia rêve d’un labrador » semble avoir rencontré quelque intérêt…

Dans les jours précédents, Olivia s’est renseignée sur le sujet ! Nous avons regarder les annonces, localiser les pets shops et vétérinaires proches de chez nous et nous nous sommes aussi interrogés sur les formalités administratives dans la perspective d’avoir à ramener un quadrupède en France.

Ici les annonces pour acheter un labrador ne manquent pas. On vous propose même de le livrer à domicile ! C’est sans doute ce qu’on appelle un service labradoor-to-door.

On a appris aussi que maintenant il faut implanter dans l’animal une puce ! Avant les chiens avaient des puces dans leurs poils, maintenant c’est sous la peau. Nul doute, on vit dans un monde qui change.

Je reste très inquiet pour le blog car si nous avons cet animal, il risque de mordiller tous les fils électriques et cables internet de notre salle de rédaction. Ce billet est peut-être le dernier que nous postons sur ce blog !

On a consulté les formalités des douanes françaises sur l’importation de chiens étrangers. Curieusement, nos fonctionnaires ne parlent pas d’animaux domestiques dans la circulaire mais de carnivores domestiques ! Et si c’est un chien végétarien, est-il bien dans la catégorie des carnivores ? De plus, il lui faudra un passeport européen ! Voilà les chiens pourvus de nationalité ! Peut-on craindre la déchéance de la nationalité s’il aboie trop fort et trop longtemps ?  

Olivia a eu maille à partir dans la pet-shop, car le vendeur ne voulait pas qu’elle achète des croquettes non végétariennes ! Mais Olivia (avant même d’avoir le chien) a déjà acheté les croquettes, les gamelles, la laisse, le panier, l’os en plastique à ronger…

Bref le sujet nous occupe et me préoccupe ; si nous avons un chien ce sera le deuxième compagnon d’Olivia (après moi). Comment ne sombrerais-je pas dans la rivalité ? On dit qu’un labrador peut comprendre jusqu’à 100 mots, de ce coté-là je pense avoir une longueur d’avance. Mais s’il connaît 100 mots en hindi, je suis battu !

A l’heure où j’écris ce billet, Olivia est en route pour un chenil. C’est mon dernier espoir, le chenil est vraiment difficile à trouver.

 

Quelques heures plus tard

 

Olivia  a bien trouvé le chenil. Le jeune labrador était adorable mais...

Mais Olivia m'appelle tout d'abord avec une série de bonnes nouvelles : le chiot est mignon mais très turbulent, on doit le promener trois fois par jour, il fait pipi toutes les geures et demi... Puis on a découvert à ce moment-là qu'il fallait avoir le "registration certificate", lequel est d'abod envoyé au Kennel Club of India, lequel délivre la puce. Comme le vendeur n'avait pas ce papier, on a pris la décision de ne pas acheter le labrador !

 

C'est bien la première fois que la bureaucratie indienne me tire d'un mauvais pas !...

 

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 10:24

La première fois qu'Olivia en a parlé, sans doute écoutais-je d'une oreille distraite, j'ai cru qu'elle parlait d'un voyage au Labrador et je me disais que ce n'était pas idiot de penser aux rigueurs hivernales du Canada alors qu'on a si chaud ici.

 

Ce genre de distraction est sans doute plus grave que celles qui me font marcher sur mes lunettes. Non, il s'agissait bien d'un wouaf-wouaf dont Olivia parlait en en vantant tous les mérites. Il faut dire que, durant ce court été provençal, nous avons eu comme compagnons deux labradors noirs très affectueux et, ma foi, assez sympathiques.

 

Mais comment envisager de confiner un wouaf-wouaf dans un appartement ? Il faudrait ensuite trouver un promeneur de chiens (dog-keeper) qui accepte de promener le toutou deux fois par jour. Il faudrait ensuite s'assurer que le syndic (la fameuse "society" pour les initiés) n'a pas d'objection à l'augmentation du nombre d'occupants de l'appartement. Et puis, je me rappelais les deux magnifiques chiens de notre propriétaire mais qui hélas ont été  convertis de force au végétarisme ce qui est assez contraire à notre religion ! J'invoquais aussi les exigences que nous devions avoir vis à vis de ce blog : quid si le chien, dans un accès incontrôlé de férocité canine, dévorait nos claviers avec ses canines acérées ? Quid si le molosse ne s'entendait pas avec la femme de ménage et la traitait comme un chien ?

 

Olivia écouta sans broncher le développé de cette ingénieuse argumentation en faisant valoir que les labradors étaient des animaux de compagnie (oui mais de bonne compagnie ?) et qu'elle avait vu que j'avais un fit naturel avec les deux labradors rencontrés cet été. De fait, l'un deux aura été le seul être vivant à me lécher les pieds le matin, mais comment être sûr que cela puisse être interprêté comme un "fit" indélébile dont je serais pourvu ?

 

Nous en étions là il y a quelques jours ; depuis on a l'adresse d'un chenil et l'accord de la society...

 

Il me reste un espoir de taille : le chenil est loin de Bombay et difficile à trouver. Et mon flair me dit qu' il se pourrait qu'il soit vraiment très difficile à trouver...

 

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 10:08

A nos lectrices et à nos lecteurs,

 

Dans notre grande générosité, nous avons donné de longues vacances à notre blog ! Nous reprendrons la publication d'articles début septembre !

 

Vous lirez notamment :

 

- un article sur la place de l'Inde dans l'économie mondiale dans le passé ! Et vous serez surpris !

 

- une note de lecture sur l'Inquisition à Goa

 

- un long récit sur la vie de Lady Edwina Mountbatten, dernière vice-reine des Indes.

 

Et probablement quelques notes de lectures ou critiques de films !

 

Pour ceux et celles qui arrivent à Bombay, vous pouvez continuer à nous contacter, nous vous répondrons avec grand plaisir ! Nous continuons à aider ceux et celles qui arrivent à Bombay.

 

Nous vous souhaitons de très bonnes vacances, du repos et du grand air !

 

Merci à vous tous !

 

A très bientôt

 

Geoffroy et Olivia

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